Réponse du Parti Communiste des Ouvriers de France -PCOF

A propos de la charge du Parlement européen contre le communisme : une insulte au passé, au présent et à l’avenir !

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A propos de la charge du Parlement européen contre le communisme : une insulte au passé, au présent et à l’avenir !

Publié par Pcof - (Parti Communiste des Ouvriers de France) 14 octobre 2019

 

Le 19 septembre, le Parlement Européen (PE) a voté une résolution « sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » .

Soutenue par la droite, les macronistes, les socio- démocrates et les Verts, elle affirme sans vergogne, que « la Seconde Guerre mondiale… a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939» .

C’est une énorme contre vérité qui vise à faire oublier que si l’URSS a été contrainte de signer ce traité de non-agression pour retarder l’inévitable affrontement auquel elle devait se préparer contre l’Allemagne nazie c’est parce que ses multiples tentatives de nouer avec la France et l’Angleterre une alliance tripartite étaient restées sans réponse. C’est vouloir faire oublier le « plutôt Hitler que le Front populaire » , les accords de Munich de septembre 1938 et la honteuse capitulation devant Hitler des gouvernements français et britanniques. C’est tenter de faire« oublier » le feu vert ainsi donné à l’invasion du territoire tchèque des Sudètes par l’Allemagne nazie. C’est faire comme si les « démocraties occidentales » n’avaient pas refusé assistance à l’Espagne républicaine…

Injure à leur mémoire, cette honteuse falsification de l’Histoire met sur le même plan, les promoteurs du fascisme et ceux qui ne reculèrent devant aucun sacrifice pour l’abattre ! S’inquiéter du « maintien, dans les espaces publics (parcs, places, rues, etc.) de certains États membres, de monuments et de mémoriaux glorifiant les régimes totalitaires » , devra-t-il nous amener à débaptiser les rues et les places qui portent le nom de Stalingrad ?

La condamnation de « toute démonstration et toute propagation d’idéologies totalitaires, telles que le nazisme et le stalinisme, dans l’Union européenne » , est un soutien direct aux États dont « la loi interdit les idéologies communistes et racistes » , qui sont précisément des pays dirigés par des forces populistes, réactionnaires et xénophobes. C’est un appel à interdire partout tous les partis qui se réclament du communisme !

Sommer les historiens de réécrire l’Histoire dans le cadre d’une « plateforme pour la mémoire et la conscience européenne » , c’est vouloir renforcer l’unité idéologique d’une UE en déliquescence autour d’une « culture mémorielle partagée » fondée sur l’anticommunisme.

La virulence de cette charge contre le communisme, n’est pas un hasard. Elle s’inscrit dans un contexte de crise de la construction européenne et de la démocratie bourgeoise.

Dans tous les secteurs, notamment dans la jeunesse, qui n’a pas connu les combats contre le nazi-fascisme, grandit aujourd’hui la mise en accusation du système capitaliste-impérialiste. Cela inquiète la réaction qui caresse un rêve vain, celui de tuer dans l’œuf tout espoir d’un changement révolutionnaire de société !

 

Vive le communisme !

Honte à ceux qui ont signé cette résolution !

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