POUR VAINCRE, FORGEONS L'UNITE ANTI-CAPITALISTE
DES TRAVAILLEURS EN LUTTE

 

Une attaque historique frontale de la classe capitaliste contre l'ensemble des travailleurs est en cours. L'état-major de cette classe, l'Etat et son appareil politique ( gouvernement, parlement, partis ) a pris en mains cette offensive brutale du capital contre le travail.

L'enjeu est clair : il s'agit de ramener les conditions de travail et d'existence du monde du travail un demi-siècle en arrière, voire plus, afin de permettre au capital financier de continuer à produire les profits les plus élevés possibles, dans les conditions actuelles de la guerre économique ( économique pour le moment ) que se livrent les pays impérialistes.

Pour réaliser ce " noble " but du monde " libre ", le profit, les capitalistes et l'Etat à leur service sont prêts à tout.

Bush et quelques autres fascistes internationaux ont déclaré la guerre armée ouverte aux peuples du monde entier.

Chirac, Raffarin et le baron Antoine Sellières ont déclaré la guerre sociale aux travailleurs et au peuple de France avec l'objectif de détruire tous les acquis sociaux conquis par les luttes de classes du XX ème siècle. Le profit capitaliste maximum passe aujourd'hui pour eux par l'appauvrissement brutal de la masse des travailleurs et des autres couches de notre peuple. Demain, si leurs intérêts le leur dictent, ils les conduiront comme Bush à la guerre impérialiste.

Depuis trente ans, la classe ouvrière ( et en premier lieu le prolétariat industriel ) a déjà payé le prix fort des politiques de restructuration dictées par le profit. Des milliers d'entreprises ont été fermées, des millions d'ouvriers ont été jetés à la rue en vertu des lois bourgeoises et de l'impuissance du mouvement syndical à empêcher ce cours dramatique des choses. Le résultat c'est que des millions de familles vivent aujourd'hui dans la précarité quotidienne, les privations et l'angoisse du lendemain.

Quant à ceux qui ont conservé un emploi, ils ont vu leurs conditions de travail massacrées, leurs salaires écrasés, la précarité, le chantage à l'emploi et la pression hiérarchique se généraliser. Dans le même temps, l'Etat portait déjà à 40 annuités, pour les salariés du privé, le temps de cotisation pour accéder à une retraite complète, plus d'autres conditions désavantageuses.

 

MAIS AUJOURD'HUI, CELA NE SUFFIT PLUS

 

Le Capital est insatiable. C'est aujourd'hui le tour de ceux qui se croyaient protégés par leur statut de fonctionnaires : les salariés de l'Etat. Le pouvoir politique et le MEDEF , en parfait accord avec les directives de l'Union Européenne, ont décidé de livrer au capital privé les services publics qui peuvent être marchandisés ( santé, énergie, transports, poste, école…) et donc de ramener les travailleurs de ces secteurs dans le statut du droit privé.

La loi de régionalisation est un pas dans cette direction ; mais ce n'est que le début du processus.

La " réforme " des retraites de la fonction publique en est un autre. L' enjeu est stratégique car pour le Capital, toutes les activités qui peuvent être source de profit doivent entrer dans la sphère directe des lois du profit avec ce que cela entraîne sur le statut de ces secteurs et le statut de leurs salariés. Au delà, c'est l'ensemble des usagers, et en particulier ceux qui en ont le plus besoin, les travailleurs et les plus démunis qui en seront victimes ; car dans les conditions du marché, seuls pourront encore y accéder ceux qui en auront les moyens.

 

 

CONSTRUISONS UNE RIPOSTE A LA HAUTEUR DE L'ATTAQUE

 

La question à résoudre pour arrêter la spirale de régression sociale, c'est celle du rapport des forces. Le gouvernement et le patronat sont prêts à l'épreuve de force. Les travailleurs doivent être plus forts qu'eux. Cette force, ils vont la tirer de leur conscience claire des enjeux, de leur unité autour d'objectifs justes et fermes, de leur organisation et de leur courage.

LE 13 MAI sera un temps fort de la lutte. Des centaines de milliers de travailleurs du public et du privé seront dans la rue pour refuser les décisions gouvernementales destinées à poursuivre la casse des retraites. Les revendications sont claires : UNE RETRAITE AU MOINS EGALE A 75 % APRES 37 ANS ½ DE COTISATION, A 60 ANS AU PLUS TARD, DANS LE PUBLIC COMME DANS LE PRIVE, AUCUNE PENSION NE DEVANT ETRE INFERIEURE AU SMIC. Ces revendications sont celles des travailleurs ; elles doivent être celles des syndicats. On sait déjà que certains syndicats comme la confédération CFDT sont prêts au compromis sur ces revendications de fond, en échange de quelques concessions mineures ( d'ailleurs déjà prévues ) du gouvernement. On sait aussi par expérience que d'autres directions confédérales syndicales dont le discours actuel est radical finiront par négocier des concessions inacceptables au nom du réalisme.

Les travailleurs doivent se donner les moyens de garder jusqu'au bout la direction de leur mouvement. Pour cela, à l'intérieur de leurs syndicats, les militants doivent imposer leur contrôle sur leurs représentants, à tous les niveaux et exiger des assemblées générales souveraines.

Sont nécessaires également les réunions intersyndicales, les comités de grève ouverts aux non-syndiqués et aux chômeurs sur les lieux de travail, dans les localités, les départements et jusqu'à l'échelle nationale.

Les succès de la lutte dépendront des capacités des travailleurs à impulser, développer et diriger les structures de leur mouvement.

Mais il faut qu'ils sachent aussi que le combat qu'ils mènent aujourd'hui n'est que le début d'un combat prolongé et qu'il n'est pas seulement un combat revendicatif. C'est le combat contre un système, le système capitaliste et un Etat, l'Etat bourgeois. Même si le gouvernement recule, ce ne sera que partie remise. Les luttes actuelles ne trouveront leur aboutissement que dans le renversement révolutionnaire de ce système et de cet Etat, et son remplacement par une société au service des travailleurs, LE SOCIALISME.

 

 

LUTTONS JUSQU'AU BOUT POUR FAIRE ECHEC AU GOUVERNEMENT ET AU MEDEF

IMPOSONS LE CONTROLE DES TRAVAILLEURS SUR LA DIRECTION DE LA LUTTE

PRIVE - PUBLIC MEME COMBAT

A BAS LE SYSTEME CAPITALISTE D'EXPLOITATION, DE MISERE ET DE GUERRE

VIVE LE SOCIALISME

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Les communistes marxistes-léninistes

 

Communistes en Lutte pour la construction en France d'un Parti Marxiste léniniste. ( comlut@aol.com )

Militant Communiste. ( Militant@militcom.org ) site internet : www.militcom.org )

 

Imp. Spé

 

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