Editorial
II y a trois ans,
le peuple
du Kampuchéa se
libérait
Il y a trois ans, le 17 avril 1975, le Cambodge
devenait indépendant, après une longue lutte
de libération nationale contre l'impérialisme
français puis l'impérialisme
américain.
Jeudi dernier, nous étions un
millier à la Mutualité, à Paris, pour
saluer cet événement. Depuis la
première heure en effet les
marxistes-léninistes se sont trouvés aux
côtés du peuple cambodgien dans sa lutte pour
l'indépendance.
Déjà à cette
époque, les impérialistes crachaient leur
venin sur ce petit peuple asiatique qui combattait en
comptant sur ses propres forces, dirigé contre son
parti communiste, le Parti communiste du Kampuchea.
L'impérialisme français mais
aussi le social-impérialisme russe avaient une
ambassade à Phnom-Penh et entretenaient de bons
rapports avec le fasciste Lon Nol, traître vendu au
gouvernement américain.
Quoi d'étonnant qu'aujourd'hui
encore, les campagnes de presse se succèdent contre
ce petit pays qui a jeté sa victoire à la
figure de l'impérialisme et de la bourgeoisie
mondiale. Une superpuissance comme les USA ou l'URSS, un
pays impérialiste comme la France ne peuvent accepter
que huit millions d'hommes tiennent en échec puis
réduisent à néant une des armées
agressives les plus fortes du monde, celle des USA.
Ils ne peuvent accepter que ce petit
peuple se relève des plaies d'une guerre sans merci,
qu'il édifie un Kampuchéa démocratique,
pacifique, prospère, libre et heureux en comptant sur
ses propres forces.
Ils ne peuvent accepter que le
Kampuchéa démocratique ferme ses portes aux
gouvernements qui, hier, le poignardaient dans le dos,
condamnaient sa lutte et soutenaient l'ennemi
américain. Ils ne peuvent accepter que ce petit pays
entretienne de bonnes relations d'amitié avec tous
les peuples du monde, avec les mouvements de
libération nationale, les pays non-alignés et
la Chine socialiste.
Voilà pourquoi les calomnies
pleuvent : témoignages mensongers, campagnes de
presse, de radio et de télévision, tout est
bon pour donner du Kampuchéa démocratique
l'image contraire de ce qu'il est. Qu'en France, cette
campagne soit alimentée par des journaux comme
l'Aurore, mais aussi par la bave du crapaud Vidal dans
l'Humanité, n'est pas étonnant.
Le Kampuchéa démocratique
est en effet l'exemple même de ce qu'est cette force
révolutionnaire des peuples qui sous la direction
d'un parti authentiquement communiste peut venir à
bout des pires ennemis, les impérialistes
américains, russes ou français. Voilà
qui dérange aussi bien nos bourgeois de droite que de
gauche.
Quant à nous, nous remercions le
peuple du Kampuchéa de cette magnifique preuve de la
vitalité des idées révolutionnaires
qu'il nous a données. Notre peuple sera toujours aux
côtés du peuple du Kampuchéa, notre
amitié se renforcera.
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