30e ANNIVERSAIRE DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE

Le Quotidien du Peuple -supplément au n°967 -lundi 8 octobre 1979- (pages 7 et 10)
Organe central du Parti Communiste Révolutionnaire marxiste-léniniste

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    Une production d'acier multipliée par 160, de charbon multipliée par 153, d'électricité par 332... Il serait fastidieux et inutile d'aligner les indices attestant l'importance des réalisations économiques de la République populaire de Chine au cours des 30 dernières années. Le pays semi-féodal, semi-colonisé, connaissant périodiquement la famine, est devenu la 5e puissance économique du monde, capable d'assurer à tous les habitants des conditions de vie qui sont encore loin d'être acquises partout dans le monde aujourd'hui.
    Ces progrès gigantesques n'ont pas été obtenus sans un effort considérable et la mobilisation de tout le peuple chinois. Les obstacles et les difficultés n'ont pas manqué durant ces 30 années: blocus imposé par les pays occidentaux, rupture par l'URSS de la coopération, calamités naturelles,... et dans le même temps, la population s'est accrue de 350 millions de personnes.
    Ces progrès n'ont pas non plus été obtenus sans une lutte politique constante et souvent complexe, menée sous la direction du Parti communiste chinois. La ligne à suivre pour l'édification économique du socialisme n'a pas été la transcription mécanique de quelque "modèle", mais a été élaborée progressivement, en tenant compte à chaque étape de la réalité chinoise. C'est dans ce cheminement, marqué par des rectifications et des réajustements, où certains se montrent toujours prompts à déceler des reniements, que le peuple chinois a appris à surmonter les obstacles et à maîtriser les conditions de son développement. Aujourd'hui encore, la Chine reste un pays du Tiers-Monde, un pays pauvre par la productivité du travail, le niveau relativement arriéré des moyens de production, et le niveau de vie des habitants, mais cela ne saurait faire oublier l'ampleur des progrès effectués

 
Des efforts considérables pour moderniser la production agricole.
Ici, c'est avec un semoir de fabrication locale que l'on plante le coton
en culture intercalaire dans des emblavures.

30 années
de grandes réalisations économiques

1949-1952 :
la reconstruction

    En octobre 1949, le peuple chinois a conquis le pouvoir politique et libéré la Chine de la domination étrangère. Mais l'économie est en ruines : la production industrielle ne dépasse pas 56 % des meilleurs années précédentes, les inondations couvrent 30 à 40% des surfaces cultivées, la monnaie du régime du Kuomintang s'est effondrée dans une inflation record (de 1937 à 1949 le prix des céréales a été multiplié par 47 000 milliards). La base industrielle de la Chine est extrêmement faible, l'infrastructure de voies ferrées et de routes largement inférieure à celle de l'Inde ou du Pakistan.
   
Mettant à profit l'expérience acquise dans les zones libérées, le PCC, avant même la libération de la totalité du pays, définit la politique économique qui devra être mise en oeuvre pour les années de reconstruction. Mao Zédong en trace les grandes lignes dans son rapport à la 2e session du CC issu du VIIIe Congrès, le 5 mars 1949.


Nombre de travaux à la campagne sont encore effectués de façon rudimentaire.
Ici, l'aplanissement d'un terrain pour l'extension d'une rizière.

    Une réforme monétaire est rapidement mise en oeuvre. Une nouvelle monnaie, le renminbi, est introduite, l'usage des autres devises en particulier étrangères (qui était très courant en Chine), est interdit, et la Banque Populaire a le monopole et le contrôle du système financier.
Les salaires sont indexés sur le coût de la vie. L'inflation est ainsi rapidement maîtrisée et les échanges peuvent reprendre. De grandes compagnies d'Etat sont crées et se voient confier le monopole du commerce extérieur et du commerce de gros des principales denrées.
   
Conformément aux principes de la démocratie nouvelle, cinq secteurs participent à la production. A côté des secteurs coopératifs -qui concernent surtout le commerce et l'artisanat -et de l'économie individuelle -prépondérant dans l'agriculture - coexistent un secteur socialiste constitué à partir des firmes étrangères, ou ayant appartenu à des collaborateurs du Kuomintang, qui ont été nationalisées, un secteur capitaliste d'Etat composé d'entreprises privées qui passent des contrats avec l'Etat, et le secteur capitaliste de la bourgeoisie nationale.
   
Ce dernier secteur sera progressivement réduit, non sans une lutte importante, tant contre des conceptions erronées au sein même du Parti, que contre les résistances et les tentatives de sabotage de certains capitalistes. Cette lutte s'intensifiera lors de la campagne des Sanfan et des Wanfan contre la corruption, la spéculation et le gaspillage (1951 -1952).

    Dans les campagnes, la mobilisation des paysans par le PCC va permettre de mener rapidement la réforme agraire. Par un travail patient d'explication et de discussion, les paysans procèdent à la répartition des terres confisquées aux gros propriétaires, et avec l'établissement de nouveaux titres de propriété, l'annulation des dettes, les bases du système féodal qui exploitait les masses paysannes depuis des siècles sont abolies. Des groupes d'entraide, d'abord provisoires, puis permanents, sont constitués et permettent aux paysans de faire l'apprentissage de la coopération.

1953-1957 :
le premier plan quinquennal

    L'ensemble de ces normes permet d'enregistrer des progrès économiques importants : la production industrielle augmente de 145 % , et la production agricole de 48,5 % en trois ans. Certains estiment qu'il faut en rester à l'étape de la démocratie nouvelle, et consolider les acquis en s'appuyant sur l'initiative du secteur privé avant d'envisager de nouvelles réformes. Un débat s'engage marqué par de nouvelles luttes politiques dans lesquelles Mao Zédong intervient contre les "vues déviationnistes de droite" et "l'idéologie bourgeoise au sein du Parti". (Texte de mai et août 1953 -cf. tome V des oeuvres choisies) .

    Une nouvelle phase s'engage alors pour aller plus avant dans l'édification socialiste. Le 19 novembre 1953 est créée la commission du Plan d'Etat, et en décembre Zhou Enlai annonce le lancement du premier plan quinquennal.
   
De nombreux complexes industriels sont réalisés, surtout dans l'industrie lourde à laquelle la priorité a été accordée, en partie avec l'aide de l'Union Soviétique. De grands travaux d'infrastructures et d'aménagements hydrauliques sont entrepris qui mobilisent des millions de Chinois à travers tout le pays.
   
Surtout des pas décisifs sont franchis dans la socialisation des rapports de production. Dans les campagnes est lancé un grand mouvement, appuyé par des milliers de cadres venant des villes, pour le développement de la coopération agricole. Dans l'industrie le contrôle de l'Etat est renforcé progressivement sur le secteur capitaliste. La coopération est généralisée également dans le commerce et l'artisanat.
   
Et en 1956 la transformation socialiste sera achevée pour l'essentiel dans l'ensemble de l'économie.

1958-1959 :
le Grand Bond en avant

    Le premier plan quinquennal restait marqué par les conceptions qui dominaient alors sur l'édification du socialisme, qui s'inspiraient de l'expérience acquise en Union Soviétique. Or celle-ci n'étaient pas sans dangers, en particulier dans la situation qui était alors celle de la Chine. Parmi les dangers, on estimait que mettre l'accent. unilatéralement sur l'industrie lourde, et la création de grands "combinats" risquait d'accroître alors les inégalités de développement entre les régions, d'accroître l'écart entre les villes et les campagnes où vit l'immense majorité du peuple chinois. Des risques de bureaucratisation existaient également, pensait-on, avec le poids des problèmes de gestion posés par les usines géantes et la mise en place d'une administration économique fortement centralisée.

    Critiquant les conceptions marquant. le premier plan quinquennal, Mao Zedong, dans un texte intitulé "Sur les 10 grands rapports" présenté en 1956 devant le Bureau Politique du PCC, énonce les principes fondamentaux qui doivent, selon lui guider la poursuite de l'édification du socialisme en Chine. Il rappelle la nécessité d'un développement équilibré entre l'agriculture et l'industrie illustré par le mot d'ordre "marcher sur ses deux jambes", et de "mobiliser toutes les forces, directes ou indirectes, en vue de luttes pour faire de la Chine un puissant Etat socialiste". Dans ces années commence également la critique des méthodes de gestion des entreprises qui aboutira en 1960 à la "charte de la société sidérurgique d'Anchan".

    En 1958, la Chine s'engage dans le "grand bond en avant" qui par la mobilisation des masses populaires chinoises, vise à franchir un nouveau pas dans l'édification socialiste, tout en corrigeant les erreurs et les insuffisances apparues dans le premier plan quinquennal.
   
Dans les campagnes les communes populaires se substituent aux anciennes coopératives. Elles constituent un cadre politique et administratif, dans lequel les activités agricoles, mais aussi industrielles vont pouvoir être développées.

    De petites entreprises mobilisant les ressources locales se multiplient dans les villes et les campagnes. Les 2 millions de "petits hauts-fourneaux" qui sont. alors construits en sont restés le symbole, mais c'est pour une grande part dans l'industrie légère, la production ou la réparation des matériels agricoles, que des ateliers vont être développés.


Maisons neuves pour les membres d'une brigade dans le Chantong.
L'amélioration du logement est liée aux progrès de l'industrie des biens de consommation.

1960-1965 :
la lutte
entre les deux lignes

    Le grand bond en avant, en 2 années, a impulsé une mobilisation sans précédent depuis la libération de l'ensemble du peuple chinois, pour une transformation en profondeur des rapports sociaux. Les masses sont incitées à développer leurs capacités créatrices, à multiplier les initiatives, les paysans comme les femmes s'initient au travail industriel, des techniques anciennes, des ressources jusque là délaissées, sont mise au service de la production. Les cadres participent au travail manuel, tandis que les ouvriers commencent à critiquer les "règlements irrationnels" dans les usines le plus souvent calqués sur ceux d'URSS.

    Mais les bases économiques et politiques sont encore fragiles : l'expérience des problèmes d'organisation de la production manque, les transports, les équipements, les connaissances techniques sont insuffisants. Des exagérations sont également commises dans cet effort de développement économique.

    Ainsi, après un accroissement spectaculaire, la production piétine. Les difficultés seront amplifiées par 3 années successives de calamités naturelles (1959 - 1960 - 1961) et l'arrêt brutal de l'assistance soviétique (en 1960).

    Une rectification apparaît indispensable. Sur son ampleur, et sur le bilan à tirer du grand bond en avant un nouveau débat s'engage dans le PCC. C'est l'occasion pour certains, au premier rang desquels Lui Shaoqui, de remettre en cause la ligne générale telle qu'elle avait été tracée, notamment dans "les 10 grands rapports".

    La rectification s'engage : la taille des communes populaires est réduite, l'accent est mis sur la consolidation de l'agriculture et de l'industrie urbaine, les petites unités industrielles sont réorganisées en vue de servir les besoins locaux. Un "mouvement d'éducation socialiste", ainsi qu'une campagne pour l'amélioration de la gestion sont lancés. Mais leur mise en oeuvre est perturbée, et parfois dénaturée par les partisans de Lui Shaoqui.


Priorité à l'agriculture: cet objectif est inscrit dans l'effort accompli
pour la production de matériel agricole : motoculteurs, tracteurs, etc..

1965-1976 :
la Révolution Culturelle

    La Révolution Culturelle déclenchée en 1966 sous la direction de Mao Zedong mobilise une foi!s de plus, mais avec une ampleur inégalée, le peuple chinois dans les luttes de lignes qui s'ouvrent alors. L'enjeu en est l'articulation des deux tâches fondamentales du socialisme : "faire la révolution" -poursuivre la transformation des rapports sociaux et de la superstructure -et "promouvoir la production" -développer les forces productives.
   
Sur cette phase de l'histoire de la République Populaire de Chine, qui est traitée par ailleurs, il convient ici de rappeler les faits marquants du point de vue du développement économique.
   
Jusqu'en 1974, la production, avec semble-t-il des inégalités, continue à progresser à un rythme relativement rapide: 9% par an pour la valeur de la production industrielle, 4, 7% pour l'acier, 8,4% pour le charbon, 13,6% pour les engrais sur la période 1965-1974. La production de pétrole est multipliée par 7 avec notamment la mise en valeur du gisement de Daqing, dont l'exploitation a commencé en 1960. De grands travaux d'infrastructure sont achevés ou poursuivis tels le grand pont de Nankin sur le Yang Tsé dont les soviétiques avaient jugé la construction irréaliste.
   
Les progrès sont toutefois encore insuffisants pour permettre une amélioration sensible des conditions de vie d'une population qui continue à croître à un rythme élevé, et surtout ces progrès restent inégalement répartis.
   
En janvier 1975, Zhou Enlai présente devant la IVe Assemblée Populaire le programme des "quatre modernisations", visant "à transformer la Chine en un pays socialiste puissant et prospère d'ici la fin du siècle". En septembre 1975, débute également la 1e conférence "Que l'agriculture prenne exemple sur Dazhai".

    La Bande des Quatre de son côté intensifie son activité et sous couleur de "s'opposer à la théorie des forces productives", et aux "responsables engagés dans la voie capitaliste", s'oppose à la mise en oeuvre des mesures décidées.

    L'économie est partiellement désorganisée. La valeur de la production industrielle ne croît plus que de 8 à 10% en 1974 et 1975, et de 4% seulement en 1976. La production agricole stagne, et des reculs sont enregistrés en 1976 dans l'industrie lourde (-20% pour l'acier), (-9% pour les engrais).

    La situation économique devient préoccupante, et risque de saper la confiance dans la politique menée par le PCC.

Depuis 1976 :
les 4 modernisations

    La chute de la Bande des Quatre, le 6 octobre 1976 et la convocation du XIe Congrès du PCC le 18 août 1977 marquent la fin de la Révolution culturelle. Sur le plan politique, l'accent est mis sur la réalisation des "8 conditions" consistant à "axer tout le travail sur la lutte des classes pour assurer l'ordre dans le pays".

    Une série de conférences nationales est convoquée sur l'agriculture ("2e conférence nationale pour s'inspirer de Dazhai dans l'agriculture"), l'industrie légère (janvier 1977), l'industrie ("pour s'inspirer de Daqing dans l'industrie", avril-mai 1977), le commerce extérieur (juillet 1977), le travail bancaire (septembre 1977), les sciences (mars 1978), les textiles, les transports, les économies d'énergie et l'enseignement, en mai 1978,... La Ve Assemblée Populaire Nationale convoquée le 26 février 1978 met l'accent sur la réalisation des "quatre modernisations", reprenant l'orientation générale adoptée en 1975. Une relative priorité est alors accordée à l'industrie lourde, selon le principe "axer le développement industriel sur la production de l'acier". En décembre 1978, une importante session du CC du PC considérant que "le vaste mouvement de masse d'envergure nationale pour dénoncer Lin Biao et la Bande des Quatre s'est pour l'essentiel terminé avec succès", décide de "centrer l'activité du Parti sur la modernisation socialiste du pays". La modernisation de l'agriculture, de l'industrie, de la défense nationale, des sciences et de la technologie devient la tâche générale pour une longue période. La même session examine les projets de plan et deux projets de règlements sur la modernisation de l'agriculture et les communes populaires, mis en application à titre expérimental.

    Les mesures de réorganisation prises à tous les niveaux ont permis d'enregistrer un rattrapage de la croissance économique, et une progression sensible. La valeur de la production industrielle s'est accrue de 14 % en 1977 et de 13,5 % en 1978. Celle de la production agricole, après avoir encore stagné en 1977 semble-t-il, a augmenté de 9 % en 1978. Tous les secteurs enregistrent des progrès sensibles, mais le retard de l'agriculture n'est pas résorbé. Par ailleurs un très grand nombre de projets industriels ou d'infrastructures ont été mis en chantier, sans toujours tenir compte des problèmes d'approvisionnement ou de financement. En particulier des craintes se manifestent sur le financement des importations d'équipements.

    Aussi un "réajustement" est-il décidé en février 79. Trois années sont encore jugées nécessaires pour assurer la "remise en ordre", et les conditions d'une croissance équilibrée. L'accent est déplacé de l'industrie lourde (et de la sidérurgie en particulier) vers l'agriculture et l'industrie légère. Un certain ralentissement de la croissance économique (à 4 % pour l'agriculture, 8 % pour l'industrie) est accepté pour faciliter les ajustements nécessaires.
   
Dans son discours lors de la 2e session de l'Assemblée Populaire, Hua Guofeng a présenté les grandes lignes du plan économique pour 1979 :
1 -Priorité à l'agriculture. L'enjeu est en effet à terme, d'assurer un approvisionnement régulier et suffisant du pays en produits alimentaires, et d'améliorer les conditions de vie des paysans. Ceci nécessite une augmentation importante de la productivité, par la mécanisation, l'emploi d'engrais et de pesticides, l'achèvement des travaux d'aménagement.
   
Les prix d'achat aux paysans augmenteront de 25 % en 1979, ce qui est sans précédent depuis la libération: et est rendu possible grâce à un accroissement très sensible (44 % en 1977 , 1978) des recettes de l'Etat.
2 -Accélérer le développement de l'industrie des biens de consommation, pour produire des articles meilleurs et en plus grande quantité. L'objectif est d'améliorer rapidement les conditions de vie du peuple, de dégager un surplus exportable, et de permettre la mobilisation, en particulier en main-d'oeuvre disponible.
3 -L'industrie lourde doit d'abord suivre les besoins exprimés par l'agriculture et l'industrie de consommation: assurer l'approvisionnement en produits de base, en énergie et en équipements. Une grande importance est accordée à l'efficacité de la production: récupération de matières premières qui seront utilisées par l'industrie légère, économies d'énergie, meilleur emploi des équipements.
4 -Les travaux d'infrastructure doivent être réduits, la priorité devant être accordée d'abord à l'achèvement des nombreux projets en cours. Les réalisations nouvelles envisagées portent sur l'énergie, les textiles synthétiques, le sucre, le ciment.
5 -Afin d'accélérer la modernisation des techniques, l'importation d'équipements sera accrue. L'accent est mis sur la nécessité de procéder judicieusement au choix des matériels, avec une priorité à ceux qui peuvent se révéler rapidement rentables. Le financement des importations nécessitera un accroissement et une diversification des exportations ainsi que du tourisme.

    Il s'agit là d'objectifs qui pour une part, relèvent de la "remise en ordre" qui n'est pas encore jugée comme achevée. Ils sont par conséquent susceptibles d'adaptation et de modification.

    Une des caractéristiques de ces dernières années est l'ampleur des débats, des consultations, des discussions sur toutes les questions économiques qui sont une des préoccupations majeures actuellement. Ces débats sont vivement encouragés par le PCC (il n'est guère de rapport officiel qui n'insiste sur cet aspect) selon les principes "que cent fleurs s'épanouissent, que cent écoles rivalisent" s'inscrits dans la nouvelle constitution. Ces débats vont de pair avec ceux portant sur l'élargissement de la démocratie socialiste, le renforcement et la garantie des pouvoirs du peuple étant considérés comme une condition du développement des forces productives, cependant que celui-ci fournira la base matérielle indispensable à l'essor du socialisme de la démocratie pour les masses en Chine.

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