| Sous le signe de
         l'unité et de la lutte
         révolutionnaire        Le monde
         capitaliste, impérialiste, se trouve aujourd'hui,
         devant la montée des luttes des peuples du tiers
         monde, des prolétariats et des peuples en
         général.La
         Chine, le Vietnam, la Corée, le Cambodge, etc. se
         sont dressés depuis trente ans, contre le grand
         garde-chiourme du monde impérialiste,
         qu'étaient les USA.
 C'est
         aussi l'Algérie, le Congo, l'Afrique en
         général, qui ont arraché leur
         indépendance face à l'emprise des
         impérialistes de tout poil.
 L'URSS, nouveau venu parmi les
         impérialistes, à la suite de l'usurpation du
         pouvoir par de nouveaux bourgeois, trahissant la juste
         direction prolétarienne de l'URSS sous Lénine
         et Staline.
 Ce
         nouvel impérialiste, avançant masqué du
         drapeau socialiste, foulant à ses pieds, les pays de
         l'Est, a réussi dans une premier temps à
         tromper les peuples, et ainsi à s'approprier,
         à la manière des impérialistes, les
         matières premières, des positions militaires
         (ports, droit de passage sur les territoires...) de certains
         pays du tiers monde.
 Mais
         les peuples du monde, et principalement ceux du tiers monde,
         n'ont pas tardé à arracher le masque, et
         à porter des coups puissants à ces nouveaux
         tsars. Comme le montre la dernière session du
         comité spécial des Nations unies: les
         délégués de l'Algérie et de la
         Tunisie ont dénoncé les démarches
         hégémoniques du représentant
         soviétique. Le représentant de la Tunisie a
         indiqué que "sous
         couleur de réaliser l'unanimité par voie de
         consultation, le représentant de Moscou cherchait en
         réalité à faire avaler les
         absurdités soviétiques". Finalement, la réunion a
         approuvé l'inclusion d'un document dans le rapport du
         présent comité spécial pour qu'il soit
         soumis à la prochaine session de l'assemblée
         générale de l'ONU, ce malgré et contre
         l'Union soviétique. (HR No 649 du 19
         mars).
 Parce
         que les pays du tiers monde ont réduit et s'opposent
         de plus en plus à la main mise des
         impérialistes et surtout des deux superpuissances que
         sont l'URSS et les USA;
 Parce
         que l'essence du système impérialiste et
         capitaliste, est la rivalité entre quelques
         super-puissances (aujourd'hui URSS et USA) visant à
         être le grand patron du monde;
          Parce que
         l'économie est soumise à l'armement croissant,
         aux profits, à l'anarchie de la
         production;Parce
         que les prolétariats et les peuples s'opposent de
         plus en plus contre ce système périmé
         et oppressif:
 Aujourd'hui, le système
         impérialiste et capitaliste est entré dans une
         crise profonde dont il périra. Car les
         prolétariats et les peuples s'unissent dans une lutte
         puissante, préparant la mise à mort de la
         bête immonde.
 Que le
         social-impérialisme soviétique et les USA
         fassent planer sur le monde une menace de guerre
         impérialiste ne changera rien quant à l'issue
         de la lutte.
 Les
         prolétariats et les peuples sauront transformer cette
         guerre d'oppression en une guerre révolutionnaire et
         libératrice.
          En France, le
         prolétariat, les petits paysans, les
         étudiants, le peuple se sont dressés contre
         les mesures répressives que veut leur imposer la
         bourgeoisie.Au
         chômage croissant, les ouvriers opposent des actions
         plus dures, plus longues, comme à Griffet, Lip,
         Doux-Pedernec, Foyers Sonacotra, etc.
 Contre
         la vie chère, contre les expulsions, des
         comités de locataires se forment, des grèves
         de loyers éclatent. Les petits paysans refusent de
         crever sur leurs terres, et comme à Montredon,
         n'hésitent pas à employer l'action violente
         révolutionnaire contre la violence
         bourgeoise.
 Les
         étudiants et lycéens entrent en grève
         en manifestant contre la réforme Haby, contre le
         chômage à la sortie de l'école contre la
         sélection bourgeoise.
 Face
         à cela, la bourgeoisie a peur, et renforce sa
         répression, sans que les luttes ne diminuent au
         contraire !
 Le
         plan Barre, sous des promesses qui ne trompent plus
         personne, essaye d'imposer l'austérité, en
         même temps qu'il tente de conduire les partis au
         pouvoir jusqu'aux élections.
 Mais
         le peuple ne s'y trompe pas, aussi c'est la crise dans la
         bourgeoisie, où la dispute va croissant, sur la
         manière de mieux berner les gens. C'est ainsi que
         Chirac s'oppose à Giscard.
 Les
         élections ! Voilà ce qui peut nous sauver !
         pense la bourgeoisie. Et là, politiciens de droite
         comme de gauche sont unanimes.
 Le
         plan Barre, le Programme commun est prêt a s'y
         opposer... pour une meilleure gestion de l'État
         capitaliste !
 Et
         c'est la lutte !... entre bourgeois pour savoir qui conduira
         le char capitaliste. La bourgeoisie compte sur l'Union de la
         gauche et surtout sur sa possibilité de mieux tromper
         les travailleurs !
 Seulement, de moins en moins ouvriers, petits
         paysans, employés, étudiants... sont
         trompés par les propositions du faux parti communiste
         français et ses acolytes du PS.
        Comme en
         témoignent :-L'abstention plus grande aux
         élections.
 -Les
         paroles: "Je vote à gauche, sans espoir, mais il n'y
         a rien d'autre ! " des travailleurs désabusés
         par les trahisons des dirigeants PCF.
 -Le
         refus des écologistes, à reporter leurs voix
         sur l'Union de la gauche au second tour des
         municipales.
 -Mais
         surtout les luttes des travailleurs, qui, en s'opposant aux
         patrons, et à l'État, s'opposent dans le
         même temps aux trahisons des dirigeants PCF, de la CGT
         et de la CFDT.
        C'est dans
         cette excellente situation mondiale et nationale que les
         marxistes-léninistes de l'Humanité rouge, ont
         organisé un meeting le 19 mars.Pour donner la parole aux
         travailleurs en lutte contre la bourgeoisie de droite ou de
         gauche.
          Pour exprimer
         l'opinion et les propositions de la seule voie
         révolutionnaire : le marxisme-léninisme et la
         pensée-maotsétoung.Enfin,
         pour élargir, renforcer, unir la juste campagne
         engagée par les travailleurs: Ni plan Barre, ni
         Programme commun.
 C'est
         dans l'enthousiasme que le meeting, rassemblant plus d'un
         millier de travailleurs de Paris et sa banlieue
         débute.
 Le
         camarade André Druesne ouvre le meeting par un
         hommage à la Commune de Paris. Rappelant la
         démocratie prolétarienne qui s'exerça
         pour la plus grande liberté du peuple parisien, sous
         la juste dictature du prolétariat.
         Dénonçant l'injure adressé à
         cette Commune de Paris par le dirigeant révisionniste
         G. Marchais au 22e Congrès du PCF : " ...La dictature évoque automatiquement
         les régimes fascistes d'Hitler, Mussolini, Salazar,
         Franco, c'est-à-dire la négation même de
         la démocratie..."
 Dénonçant l'oppression de la
         bourgeoisie au pouvoir, le chômage, les impôts
         croissants, etc., dénonçant le faux parti
         communiste français par sa gestion bourgeoise dans
         les municipalités, expliquant que les
         élections ne sont qu'un débat entre bourgeois,
         pour gérer les communes, rouages de l'État
         capitaliste, le camarade André Druesne montre qu'il
         faut refuser la vraie droite et la fausse gauche et
         renforcer les luttes dans les usines, les bureaux, les
         facultés, etc., classe contre classe.
 Le ton
         est donné. Des travailleurs de l' Alsthom, PTT Paris
         Brune, Cables de Lyon, Chèques postaux, Hopital
         Corentin-Celton, Thomson CSF, vont pendant plus d'une heure,
         expliquer en quoi ils ont eu raison de lutter à la
         fois contre la bourgeoisie de droite et la bourgeoisie de
         gauche.
 C'est
         d'abord le camarade de l'Alsthom qui va présenter
         comment, dans son usine, les travailleurs ont
         découvert et lutté contre ces nouveaux
         bourgeois que sont les révisionnistes, mais, comme au
         meeting, laissons la parole au camarade :
 A bas la collusion
         patrons-révisionnistes        "Ni plan Barre, ni
         Programme commun", voilà le mot d'ordre des ML, tout
         à fait adapté à la situation des
         travailleurs aujourd'hui. Le Programme commun, c'est le plan
         de rechange du capitalisme, que les bourgeois de gauche
         essaient de nous faire avaler."
         Dans notre entreprise, nous
         avons eu en effet à nous battre sur deux fronts
         à la fois: d'un côté contre le patron
         qui bloque les salaires, (1 % en février, et le 31
         mars, le directeur a prévenu qu'on serait
         "déçus" à la réunion sociale),
         non-remplacement des ouvriers prenant leur compte, embauche
         d'intérimaires, etc., de l'autre côté,
         contre les dirigeants révisionnistes et la politique
         réformiste. Les travailleurs voient de mieux en mieux
         ce qu'ils sont: les meilleurs soutiens et défenseurs
         du capitalisme dans la classe
         ouvrière..."
  Le camarade de
         l'Alsthom.
        Ce travailleur
         montre comment les travailleurs de l'usine avec leur section
         CFDT, ont entrepris une lutte pour obliger le patron
         à observer les propres lois bourgeoises. Ce dernier,
         contre la loi, voulait empêcher les
         délégués suppléants d'assister
         aux réunions mensuelles syndicats-direction, sous
         couvert que l'usine (entendez la direction) avait
         passé un compromis avec la CGT dans le passé,
         à savoir: les suppléants auront 10 heures de
         délégation, mais ils ne viendront pas aux
         réunions. Cette lutte s'est soldée par une
         victoire.Mais !
         oh ! surprise! aux côtés du patron, pour
         défendre son point de vue, ...mais écoutons
         plutôt :
 "
         ...mais savez-vous comment le
         patron s'est défendu au procès ? eh bien voici
         (...) parmi ses témoins, un ancien
         délégué CGT qui a dit: " il n'y a pas
         d'entrave au droit syndical" alors que cet individu avait
         signé une pétition contre le patron avec les
         délégués CFDT auparavant ! Comme par
         hasard, c'est un militant révisionniste du
         PCF. "
 Puis,
         montrant la collusion bourgeoise avec les traîtres au
         mouvement ouvrier :
 "
         ...et dans la plaidoirie de l'avocat du patron (...) et bien
         il a utilisé une lettre des secrétaires
         syndicaux de la CGT ! lettre qui capitule face au chantage
         de la direction ! "
        Ce travailleur
         montre que l'action traîtresse des
         révisionnistes n'est pas spécifique à
         l'Alsthom ; il rappelle que lors de la lutte contre
         Sécurex, les travailleurs de l'Alsthom se sont
         trouvés devant les conseillers prud'hommes de la CGT
         qui ont voté avec le patron !A
         propos de l'intensité du travail et des absences pour
         maladie, la camarade rapporte les grognements de la
         direction patronale... et aussi ceux de nos
         révisionnistes. Mais écoutez :
 "
         ...ils ( les
         révisionnistes) grognent tout le temps contre
         l'absentéisme, ils disent que les ouvriers sont des
         tire-au-flanc, ils essayent de justifier le contrôle
         patronal, ils disent par exemple : "avec le Programme
         commun, on fera 40 heures de boulot".
        Le rire explose
         dans la salle, montrant que tous ont entendu des balourdises
         de ces traîtres, dévoilant les dessous de leur
         jeu.        Puis le
         camarade explique que la gestion de la cantine sert surtout
         à transférer de l'argent de cantine vers les
         entreprises sous contrôle PCF, comme Tourisme et
         travail, en organisant des loisirs soi-disant pour les
         travailleurs, mais quels loisirs ! et à quels prix
         !"
         Ce qui n'empêche pas de
         faire paver des séjours d'un mois 15 000 F, à
         l'époque, autrement dit le club
         Méditerranée, y a pas tellement de
         différence !"
 D'autre part, au sujet de cette même
         cantine, le camarade dénonce les licenciements
         qu'opèrent les révisionnistes comme n'importe
         quel patron ! Mais les travailleurs leur opposent de plus en
         plus la lutte de classe. Au sein-même de la centrale
         CGT dirigée par les révisionnistes les
         travailleurs se révoltent.
 C'est
         ainsi que lorsque les révisionnistes ont
         essayé de justifier le vote au prud'homme de leurs
         acolytes : "... y compris dans
         la CGT, des ouvriers ont dit qu'il fallait exclure du
         syndicat des gens de cette espèce et les dirigeants
         qui leur donnent des consignes pareilles..."
 Et
         c'est dans l'enthousiasme que le camarade termine son
         exposé : "... C'est au
         PCMLF qu'il appartient de guider cette prise de conscience
         en s'en tenant fermement aux positions de classe. A bas
         l'exploitation capitaliste. Ni plan Barre, ni Programme
         commun. Vive la révolution prolétarienne.
         Suivons l'exemple de la Commune de Paris, premier
         État de la dictature du
         prolétariat". (
         Rappelons que les camarades de l'Alsthom ont
         édité une excellente brochure en 1976, " Le
         PCF, une affaire qui marche", que vous pourrez vous procurer
         en écrivant à HR.
 C'est
         sous les chaleureux applaudissements que le camarade laisse
         la place à un postier de Paris-Brune.
 Entreprise
         nationalisée même exploitation        Lui aussi
         montre l'oppression de la bourgeoisie dans cette entreprise
         nationalisée."
         ...Mutations
         accélérées, augmentation des cadences,
         chasse aux temps morts, pressions sur les salaires,
         non-remplacements des départs, augmentation du
         travail...
 "
         ...Mais l'exploitation engendre
         la lutte et l'oppression engendre la révolte;
         déjà, les luttes victorieuses sont parties de
         la base. En décembre 1975, les préposés
         du transbordement ont gagné sur la réfection
         du chauffoir, l'installation du chauffage et la lutte contre
         les gaz d'échappement, et cela par une grève
         sans préavis et sans syndicat... "
 Aux
         postes, comme partout, les révisionnistes s'opposent
         à la lutte classe contre classe: En cette
         période électorale, ils avancent à tout
         bout de champ leur torchon bourgeois de Programme commun,
         leur " votez à gauche ".
  Le camarade postier du centre de tri
         Paris-Brune.
        C'est dans un
         humour mordant que le camarade postier déclare
         :" ...Puisque le
         battage électoral fait rage, rappelons que le
         candidat à la mairie de Paris, Georges Sarre, est
         bien connu à Paris-Brune. Voici quelques
         années, en tant qu'inspecteur, chronomètre au
         poing, il contrôlait les cadences des agents devant
         leur casier de tri ! "
 Les
         rires, acclamations de la salle, répondaient à
         l'unité de classe, contre ces faux
         socialistes.
 Au
         travers de leurs luttes, leurs expériences, c'est
         dans l'optimisme que le camarade conclue :
 "... Les ML
         encouragent les masses dans cette voie, celle de la lutte
         classe contre classe. Ils les incitent à rompre avec
         la routine, avec la force de l'habitude qui consiste
         à s'en remettre aux délégués
         syndicaux ou à se replier sur soi. Il faut sans cesse
         expliquer qu'il n'y a pas de sauveur suprême, qu'il
         faut surmonter le découragement et la division,
         compter sur ses propres forces et s'organiser en
         comité de grève, d'action, de soutien,
         d'occupation. C'est un fait actuellement posé dans
         les masses que les syndicats sont pourris, et comment faire
         un syndicalisme de classe et de masse.
 "Enfin,
         l'essentiel, c'est l'éducation politique des masses.
         Nous devons nous attacher à démontrer, faits
         à l'appui, que les révisionnistes et leurs
         acolytes sont des ennemis acharnés du
         prolétariat, qu'il faut rejeter les illusions et se
         préparer à la lutte; que seul le renforcement
         du parti ML permettra de remporter des victoires, et
         unissant tout le peuple autour de la classe ouvrière,
         de détruire le système capitaliste par la
         révolution prolétarienne, de balayer tous les
         exploiteurs et de construire le socialisme."
 Unité d'action
         contre la répression        Les camarades
         des Cables de Lyon ne sont pas présents au meeting.
         Rassemblés en effet ce jour-là pour
         reconstruire une section syndicale, CFDT. Les
         révisionnistes ayant "licencié de la section
         GGT tous les ouvriers combatifs".Mais,
         parce qu'ils jugeaient ce meeting d'une grande importance,
         ils ont tenu à envoyer une intervention, qui est lue,
         par un camarade à la tribune. La salle ne s'y trompe
         pas et salue par un éclat d'applaudissements cette
         volonté de fer, cette volonté
         prolétarienne invincible. Parce que leur lutte est
         exemplaire, a porté un coup puissant au patronat et
         montre l'exemple, les travailleurs des Cables de Lyon se
         sont affrontés directement à l'État
         capitaliste.
 "
         ...Tout l'appareil
         d'État est au service de cette exploitation et notre
         lutte, contre cette exploitation nous attire des foudres de
         l'organisation patronale et de tout l'appareil d'État
         :
 -Condamnation devant la justice
         bourgeoise.
 -Dénonciation des travailleurs des
         Cables de Lyon à la commission des libertés de
         l'assemblée nationale par F. Ceyrac, qui nous accuse
         de violence et d'entrave à la liberté
         d'entreprendre.
 -Décision du ministre de licencier notre
         secrétaire de section.
 -Introduction de l'antenne fasciste d'Hassan
         II: L'Amicale des marocains en France.
 -Quadrillage policier de l'usine sous couvert
         de défense nationale.
 -Licenciement de la secrétaire du
         comité d'entreprise par l'inspecteur du
         travail."
        Leur lutte
         exemplaire a non seulement trouvé devant eux la
         bourgeoisie au pouvoir, mais aussi comme toujours, comme
         partout :"
         ...Les Cables de Lyon devront
         être nationalisés si la gauche parvient au
         gouvernement. Cela rend insupportable aux tenants du
         Programme commun l'existence d'une section syndicale
         cherchant à développer de justes positions de
         classe.
 "
         C'est pour cela qu'ils se sont
         à leur tour acharnés à nous liquider,
         nous frappant d'abord dans le dos quand le patron nous
         attaquait de front.
 "En effet, le 18
         juin 1976, alors que les dossiers de licenciements de trois
         militants arrivaient sur le bureau du ministre du travail,
         nos sociaux-fascistes, et eux seul, ayant mobilisé
         les permanents de Gennevilliers et de Clichy, venaient
         distribuer un tract signé CGT, qui nous
         dénonçait comme diviseurs outranciers, etc.
         Bien sûr, ce n'était pas destiné aux
         travailleurs qui venaient de voter deux mois auparavant
         à 86 % pour ceux qualifiés de diviseurs! Il ne
         leur était pas destiné, car il fut seulement
         distribué le matin. Et vous comprendrez mieux,
         lorsque vous saurez que ce jour-là, tous les
         directeurs de la société des Cables de Lyon,
         étaient présents à
         l'usine.
 "
         Aussi nos champions de la
         collaboration de classe avaient-ils pour but de se
         démarquer de nous en disant à ces managers
         capitalistes :
 "
         Ne vous inquiétez pas si
         nous vous nationalisons, qu'importe l'indemnisation, pourvu
         qu'on partage les richesses, et n'avez pas peur, nous nous
         chargeons de mettre au pas les travailleurs".
        Après
         que l'intervention ait montré que le patronat fut
         vaincu par la lutte contre les licenciements de deux
         travailleurs, les révisionnistes détruisent la
         section CGT de l'usine !!"
         ...Aussi, nos sociaux-fascistes
         n'ont-ils vu qu'une solution. Ce que le patron et ministre
         n'étaient pas à même de faire, eux
         allaient le faire.
 "
         Le 4 novembre, ils
         balançaient sans autre procédure, un tract
         excluant de la CGT "le secrétaire de la section
         syndicale et tous ceux qui le suivent". L'expression est
         d'eux naturellement. C'est d'ailleurs la même que
         celle du tribunal avant prononcé notre
         évacuation de l'usine, en 1975 (sic). Mais ce n'est
         là qu'un détail.
 "Ils
         provoquèrent ensuite une assemblée de
         syndiqués, et ils s'y retrouvèrent cinq
         membres du P"C"F et deux permanents en tout et pour
         tout.
 "
         Quant aux autres
         assemblées que nous pouvions faire, elles
         "étaient déjà classées comme
         nulles et sans valeur à leurs yeux. Dans un document
         très officiel (mémoire déposé au
         tribunal administratif), patrons et ministre du travail,
         félicitèrent trois semaines plus tard, ces
         dirigeants CGT. Ils utilisaient principalement pour
         justifier notre licenciement de l'usine, les reproches qui
         nous sont faits dans le tract CGT annonçant notre
         exclusion !
 "
         Un bulletin unitaire
         actuellement en impression, donne tous les détails de
         cette affaire... "
 Merci camarades des Cables de Lyon, merci
         pour vos précieux enseignements. Ce bulletin, nous en
         sommes certains, contribuera
         à "nous ouvrir les yeux" sur le révisionnisme.
         Nous engageons tous les travailleurs à acheter ce
         bulletin auprès des camarades des Cables de
         Lyon.
 Et
         c'est encore par la persévérance, la lutte
         contre le découragement, que les travailleurs des
         Cables de Lyon, reforment aujourd'hui une nouvelle section
         syndicale, pour, soyons-en sûrs, porter encore des
         coups puissants à la bourgeoisie et ses valets
         révisionnistes.
 Soyez
         sûrs que nous enregistrons votre leçon de
         courage :
 -"
         ...La volonté de lutte de la masse des travailleurs
         allait redonner le courage nécessaire aux camarades,
         qui, bien qu'ayant mieux compris le projet des
         sociaux-fascistes, étaient quelque peu
         désarçonnés par la force
         réactionnaire de l'alliance direction-CGT-patronat.
         Le rôle des communistes a été de fondre
         cette volonté de lutte avec la compréhension
         plus approfondie de ces camarades de travail, pour
         créer une nouvelle section syndicale, continuatrice
         de l'ancienne. Malgré le creux de la vague,
         malgré la répression ou peut-être
         grâce à tout cela, là où il n'y
         avait qu'un communiste, il va y en avoir plusieurs, qui
         certes continueront à avoir beaucoup de
         problèmes à résoudre. Mais ils le
         feront avec tous les autres communistes, au sein de leur
         parti marxiste-léniniste".
 L'ovation formidable des travailleurs
         présents au meeting dans leurs cris, leurs
         applaudissements, rejoignaient la lutte de nos camarades des
         Cables de Lyon ! Les travailleurs des Cables de Lyon ont
         trouvé à ce meeting des élèves
         passionnés et attentifs à leurs
         expériences, des amis, des camarades de combat
         désireux d'unir leurs problèmes, leurs luttes
         à ceux des Cables de Lyon.
 Comme
         un fil invisible, mais présent, l'unité de
         classe trouvait là, malgré le temps, la dis-
         tance... un terrain de choix.
 Les femmes travailleuses
         dénoncent l'inégalité        Une
         travailleuse des chèques postaux dénonce les
         illusions d'égalité entre les hommes et les
         femmes dans la fonction publique: "en effet, les difficultés
         rencontrées par les femmes pour passer un concours,
         en particulier pour les mères de famille, font que
         l'on trouve les femmes dans les grades les moins
         payés. 68% parmi les auxiliaires, 62,29% en
         catégorie D (la plus basse), 20 % parmi les
         inspecteurs.Ces
         chiffres là montrent bien que les femmes sont les
         plus nombreuses dans les grades exécutions
         !" Cette travailleuse
         détruit également les idées fausses
         distillées par la bourgeoisie pour mieux diviser les
         travailleurs.
 "On entend souvent
         dire qu'un emploi dans les bureaux de l'administration,
         c'est peinard ! En réalité, pour une large
         majorité faisant un travail d'exécution, comme
         aux chèques postaux, à la poste, aux centraux
         téléphoniques, on a des normes de travail, un
         rendement à l'heure, des cadences, et des
         chronométrages. En permanence, on a des chefaillons
         sur le dos, qui font respecter la discipline à coups
         de procès verbaux (sanctions} pour des retards de 5
         mn ou des rendements insuffisants."
        Pourtant, les
         femmes au travail ne broient pas du noir, et malgré
         la fatigue, les oppressions multiples, ou peut-être
         à cause de cela, elles relèvent la
         tête.        " ...Mais ce
         qu'il y a de positif, et c'est cela l'avenir, les
         travailleuses prennent de plus en plus conscience de leur
         situation. Elles refusent de subir l'exploitation et
         commencent à prendre en main leur lutte. " .
             
 
            
               | La camarade des Chèques postaux
                  dénonce l'inégalité dont sont
                  victimes les travailleuses, tout en saluant le fait
                  qu'elles commencent à prendre en main leur
                  lutte. 
                |  Oser lutter, oser vaincre
                   C'est à
         présent une camarade de l'hôpital
         Corentin-Celton. Cette expérience toute chaude de la
         réalité des luttes, de l'expérience des
         hommes et femmes va faire battre le pouls de toute
         l'assemblée, par sa simplicité populaire, son
         exemplaire volonté, parce qu'elle est un coup
         asséné à la bourgeoisie avec une
         ténacité qui en dit long sur l'issue finale du
         mouvement ouvrier, sur l'avenir. Oui, la bourgeoisie peut
         trembler ! Laissons donc la parole à cet
         enthousiasmante camarade :"Tout d'abord,
         nous remercions l'Humanité rouge de nous donner la
         parole ce soir. Parce que Corentin-Celton, c'est un
         véritable camp d'internement pour les vieillards; il
         faut que tout le monde le sache ! Il y a 2000 lits, et 500
         vieux sont parqués dans des dortoirs, soumis à
         un régime qu'aucun d'entre nous ne supporterait.
         C'est la répression au moindre signe de
         révolte: l'étouffement de la dignité de
         l'homme, les expériences sur les vieux, les essais de
         médicaments.
 "
         Entre le lit, la table et la
         chaise, il n'y a place, que pour l'ennui à longueur
         de journée et de nuit.
 "
         Le minimum vital manque : pas
         de WC à proximité, pas de seaux
         hygiénique ni bassins pour remplacer ; pas de lavabos
         pour se laver : des cuvettes ; pas de lunettes, ni dentier,
         pas de linges: des chemises de prisonniers sans boutons ;
         pas de chaussons ; des coupes de cheveux au bol, comme
         à l'armée ; pas de télé ni
         radio.
 "Et cela
         coûte 125 F par jour ! "Nous sommes 800 travailleurs
         à Corentin. Nous avons mené depuis Juin
         dernier trois luttes victorieuses.
 (L'assemblée salue ces succès par
         une salve d'applaudissements. Les succès des
         "Corentin" sont les nôtres, ceux de toute la classe
         ouvrière, de tout le peuple, et le millier de
         travailleurs au meeting ne s'y trompe pas ! )
 "
         Une pour un week-end sur deux
         de juin a septembre 1976.
 "
         Une contre trois licenciements
         en octobre.
 "
         Une contre un bourreau de
         surveillante en novembre-décembre.
 "Au terme de ces
         trois luttes, nous avons été élus au
         bureau de la CFDT à la place des
         trotskystes.
 (les
         applaudissements reprennent, exprimant la haine de classe
         envers ces petits-bourgeois infiltrés dans les
         syndicats, pour mieux servir la dictature bourgeoise, et
         principalement celle des révisionnistes du
         P"C"F.)
        "
         Depuis lundi dernier, nous
         sommes entré dans notre quatrième lutte:
         contre la liquidation de la section syndicale, par la
         direction et ses acolytes. Disons-le tout de suite:
         premièrement, ces luttes ont été
         possibles grâce à l'impulsion et la direction
         du parti marxiste-léniniste de France.
          (Et le millier de travailleurs se
         déchaîne : PCMLF, PCMLF, PCMLF...
         scandés avec force, montrent toute la sympathie, tout
         l'attachement des participants à leur Parti qui
         permet d'avancer grâce au guide irremplaçable
         du marxisme-léninisme et de la pensée
         maotsétoung.        "
         Deuxièmement, elles ont
         été victorieuses, parce que le parti a su
         rectifier ses erreurs du 2e
         Congrès.(Là encore,
         l'assemblée laisse éclater sa joie ! Parce
         qu'il sait rectifier ses erreurs, faire son autocritique, le
         PCMLF n'a fait que grandir, se renforcer aux yeux des
         travailleurs.)
        "
         Un seul exemple, pour le
         prouver en mai 1975, appliquant , la ligne erronée du
         deuxième Congrès, le parti conduisait tout un
         service à l'échec. Sous son impulsion, le
         service s'était regroupé tout entier,
         surmontant le pessimisme distillé par les
         révisionnistes de la CGT. Et c'était bien
         !En
         fixant comme cible principale à cette lutte, la
         direction CGT, le parti conduisait à la conciliation
         vis a vis de la surveillante, représentante directe
         de l'administration. La seule proposition du parti fut
         alors: discutons avec la surveillante, pour qu'elle nous
         donne nos week-end. Et ce fut l'échec, la
         répression immédiate.
 "
         Un an après, avec la
         rectification, nous avions compris qu'aucune conciliation
         n'est possible avec la direction et ses
         représentants. Dirigeants révisionnistes et
         représentants de l'administration, sont une seule et
         même classe en face de nous !
 "
         Nous marchons à nouveau
         sur nos deux jambes.
 "
         De juin à septembre
         1976, nous avons mené une nouvelle lutte pour un
         week-end sur deux. Donc après la rectification. Nous
         étions un au départ (Toute la salle explose de rire, non pas de
         mépris, mais au contraire, de joie, à
         l'audace, la volonté inébranlable, et surtout
         à la confiance communiste en la force, la
         capacité de comprendre, de s'organiser pour la lutte
         des masses populaires).
 "
         Quatre mois après nous
         étions 19 sur 28 devant le bureau du directeur. Tous
         syndiqués à la CGT. Il y avait deux
         responsables CGT dans notre service. Tous les deux des
         pourritures au travail, les meilleurs auxiliaires des
         surveillantes, des mouchards. On voulait nos week-end. Ils
         ont dit pendant deux mois: "On va organiser quelque chose".
         Mais rien.
 "Alors ont s'est
         décidé; à trois, nous avons
         organisé une réunion dans les vestiaires avant
         le travail. On avait préparé une
         pétition. On s'est décidé: tous
         ensemble chez la surveillante d'abord, chez le directeur
         ensuite. On était neuf à la
         réunion.
 "On est
         allé voir la CGT : ils ont refusé de venir: "
         Discutez avec votre surveillante, elle est à la CGT
         !"
 "
         Mais le problème,
         c'était le manque d'effectif, pas la bonne
         volonté de la surveillante. On est allé voir
         la CFDT après: ils sont venus tout de suite: On a
         jeté nos cartes CGT à la figure du
         délégué CGT. On a fait le tour du
         service, et tous ensemble, à la direction
         !
 Ça a mis quatre mois
         pour aboutir. On faisait des tracts signés "personnel
         de service" On passait dans le service nous-mêmes,
         à la cantine, à quatre filles. On était
         bien accueillies partout.
 "La CGT distilla
         son venin, mais sous le manteau à ce
         moment-là. Elle a organisé une réunion
         secrète d'Antillais contre nous.
 "La CFDT, au bout
         d'un mois a commencé à flancher. Elle est
         dirigée par les trotskystes de "Rouge". Attention,
         elle disait, la direction a toute facilité de
         renvoyer trois auxiliaires. On était auxiliaires
         !
 "Alors on organisa
         tout nous-mêmes. En août, on a fait trois
         assemblées générales. On a fait le
         point sur les effectifs. La direction a essayé la
         répression mollement, car on ne lui faisait pas
         très peur à ce
         moment-là.
 "
         Deuxième lutte: contre
         trois licenciements dans le même
         service.
 "
         On a décidé que
         les trois agents resteraient à leur poste,
         malgré les lettres de licenciements. On a,
         c'était nouveau. établi un contact avec les
         malades, c'est très important dans les
         hôpitaux, et les familles des malades. Les familles
         ouvraient leurs porte-feuilles pour le soutien financier. A
         nouveau, à cinq cette fois, on a fait le tour des
         services. Ça a marché !
  Toute l'assemblée est debout le poing
         levé pour scander avec enthousiasme " PCMLF, PCMLF …
         ! ".
        "La CGT ne
         s'occupaient pas des licenciements: 2000 étaient
         annoncés. sur l'assistance publique; mais elle
         préparait le sept octobre. Elle a fait un
         rassemblement pour une audience à la direction
         générale."On s'est
         engueulé avec ses dirigeants à Corentin, parce
         que les trois licenciements, pour eux, c'étaient des
         fins de contrat ! A la direction générale, ils
         ont serré la main du représentant de
         l'administration, en disant: " Vous connaissez mieux que
         nous les problèmes de Corentin ".
 "Nous, on a dit:
         il n'y aura pas un seul licenciement à Corentin.
         !
          La CFDT nous
         a laissés faire cette fois encore, en disant que de
         toute façon, on n'arriverait à rien. On a
         été à 15 à la direction, avec
         les pétitions du personnel et des familles. Le
         directeur a cédé, non parce qu'il est
         finalement "sympa" comme disait la direction CFDT, mais
         parce qu'il a eu peur d'une réaction plus vaste, tant
         le manque d'effectif est flagrant.On
         s'est syndiqué à 10 à la
         CFDT.
 Troisième lutte: un gars de la CFDT est
         accusé par une ordure de surveillante de
         "brutalité" sur les malades. Accusation sans preuves,
         mais passible de renvoi. Changement de service avec rapport.
         On a refusé ce changement.
 Le
         personnel du pavillon a fait grève immédiate
         et totale à l'unanimité, contre ce changement.
         On a gagné... pour un soir !
 Le
         lendemain, même refus du gars et de tout le service.
         Cette fois, il est mis à pied 15 jours ; et comme il
         ne quitte pas son poste, c'est les flics qui viennent le
         mettre à la porte de
         l'hôpital.
 La
         CFDT crie depuis le premier jour que notre mouvement est un
         suicide. Mieux vaut le changement de service que le renvoi,
         dit-elle. Et de faire des pressions multiples pour
         décourager tout le monde ! Cette fois, c'est
         l'opposition ouverte.
 La CGT
         elle aussi se durcit. Elle est passée dans tous les
         services, derrière ou devant nous, pour nous
         calomnier, et dire aux gens que s'ils viennent avec nous,
         ça ira mal pour eux !...
 Elle a distribué un tract tourné
         entièrement contre nous : "gauchistes...
         "
 Elle
         n'avait pas avalé, qu'à une assemblée
         générale, organisée par nous, se
         regroupe contre la surveillante, la totalité du
         personnel de jour et de garde, syndiqués CGT, CFDT et
         non syndiqués.
 Nous, on a continué à organiser
         la mobilisation. Cette fois, les familles sont intervenues
         auprès de la direction. Chaque jour, des lettres et
         témoignages de familles arrivaient a la
         direction.
 On
         a ouvert notre lutte à l'extérieur, en
         distribuant un tract sur le marché. On a couvert
         l'hôpital de 180 affiches en une seule
         nuit.
 On
         a finalement gagné: le gars est toujours dans son
         service. Ça a duré 3
         semaines.
 (L'opiniâtreté de
         ces travailleurs, la victoire de classe, sont chaudement
         saluées. Chacun vibre d'une juste fierté, et
         reconnaît tout l'espoir qu'apporte la leçon !
         ).
 La
         direction de la CFDT Corentin s'étant clairement
         démasquée, elle a été
         éliminée en janvier aux élection de
         bureau.
 Notre ligne est
         passée.
 ( Les applaudissements
         redoublent avec plus de vigueur. La ligne
         prolétarienne a vaincu ! vaincu les ennemis de tout
         poil, y compris ceux infiltrés dans le mouvement
         ouvrier) .
 Notre section est tout petite, elle n'a que 20
         adhérents. Mais aujourd'hui, si petite soit-elle, la
         direction a décidé de la détruire.
         Tentatives de licenciements, changements de services,
         calomnies, etc. Nous avons décidé de
         résister. Nous organisons une conférence de
         presse à Corentin, dans 15 jours, mettons sur pied
         une association de parents et amis des vieux de Corentin. Un
         comité de soutien à deux antillaises
         sanctionnées parce que proches de nous se met sur
         pied. Et la section se renforce !
 Les
         leçons de tout cela: premièrement : osez,
         même si nous n'êtes que deux au départ,
         osez aller dans les services et faire éclater les
         parois de l'entreprise. On nous a pris pour des gamines,
         mais les masses sont nos amies, nous parlons leur langage
         !
 Deuxièmement: osez faire éclater
         le carcan syndical. Les dirigeants et spécialistes
         nous enfoncent au nom du débat démocratique
         dans le syndicat ! Nous ne sommes pas des
         spécialistes ; la solidarité de classe se
         moque des spécialistes.
 Troisièmement: la ligne du Parti
         enthousiasme les masses. Qu'étions-nous avant dans la
         prison de Corentin ? Un ici, un là; c'était
         l'ennui, les démissions, la drogue.. Maintenant, nous
         relevons la tête !.
 La
         ligne du Parti, c'est la seule alternative qui propose aux
         ouvriers de vivre debout ! La lutte classe contre classe,
         c'est ce qu'attendent les masses. Maintenant, pour nous,
         c'est l'horizon qui s'ouvre ! Une cellule du Parti est
         née dans ces luttes. Notre ligne, c'est la ligne du
         Parti, c'est elle qui nous permet
         d'avancer.
 Vive la Révolution prolétarienne!
         Vive le Parti marxiste-léniniste de
         France. "
 (et c'est un
         déchaînement ! PCMLF, PCMLF, PCMLF... Toute la
         classe ouvrière, tout un peuple vous remercient,
         camarades de Corentin !
 Car si le Parti de la classe
         ouvrière vous a permis d'oser, d'entreprendre, de
         vaincre... c'est tout le PCMLF, tout le prolétariat,
         tout un peuple qui vous remercient aujourd'hui, de l'apport
         que vous leur avez fait !
           Cette exaltante
         et exemplaire lutte ne peut que fortifier le Parti et unir
         autour de lui le peuple dans la marche vers la
         libération, vers la révolution et la dictature
         du prolétariat.Malheureusement, beaucoup d'interventions
         ouvrières, de témoignages, ne peuvent
         être faits, faute de temps. Le meeting se poursuit
         avec une projection sur la lutte exemplaire des
         résidents des foyers Sonacotra.
 Là aussi, le pouls de la salle bat
         à l'unisson avec ces frères immigrés,
         engagés dans un combat à mort contre les
         rapaces bourgeois, écartant avec haine et
         fermeté la trahison du faux parti
         communiste.
  Le camarade de la Sonacotra arrive à la
         tribune.
  C'est aux cris, mille fois
         scandés, de "So So So Sonacotra cèdera" que la
         première partie du meeting cède la place
         à une animation culturelle pleine d'initiatives des
         travailleurs. Créations enthousiastes de chants
         retraçant les luttes, exaltant la juste voie
         prolétarienne.         La parole est
         ensuite donnée à un représentant du PCR
         ml, invité à ce meeting fraternellement pour
         continuer le chemin unitaire parcouru par nos deux
         organisations et préparant l'aube d'un parti
         communiste marxiste-léniniste unique.  
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