CAMBODGE : les
masses
populaires ont le
pouvoir
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DÉNONÇONS
L'IGNOBLE
CAMPAGNE
DE LA BOURGEOISIE
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Depuis la libération
de Phnom Penh, les campagnes de plus en plus
hystériques contre le peuple cambodgien sont
dénoncées par la
réalité.
Avant la libération de Phnom Penh, les chacals
annonçaient un bain de sang.
Les
troupes de libération furent accueillies
triomphalement. Dans les rues, les habitants dansaient le
ram vong, danse populaire cambodgienne, pendant des heures
entières. Ensuite, tout en faisant courir de
nombreuses rumeurs, les chacals de la presse,
impérialiste se précipitent sur le sort des
personnes retenues à l'ambassade de France. A la
suite du gouvernement, ils dénoncent " l'atteinte au
droit des gens ". Qui portait atteinte au droit des gens au
Cambodge ? Pas le peuple cambodgien, mais bien les
diplomates et autres représentants étrangers,
parmi lesquels les Soviétiques qui, jusqu'au bout,
ont soutenu Lon Nol, alors que seul le GRUNK était
légitime et légal. Le peuple cambodgien a
raison de les expulser car ils se sont comportés
jusqu'au bout en ennemis !
D'après les " informations "
impérialistes, les expulsés étaient
malades, affamés délibérément
par les Cambodgiens qui allongeaient leur voyage
exprès. Or ne voilà-t-il pas que, de la bouche
même d'un de ces réfugiés, on apprend :
" Nous sommes reconnaissants au peuple cambodgien de ce
que personne n'ait eu à souffrir ou soit en mauvaise
santé ", déclarait un représentant
de la Croix-Rouge qui avait été
expulsé. Pendant les trois jours de leur trajet de
Phnom Penh, ils avaient été ravitaillés
par les soldats et la population.
Les
chacals avec en tête leurs confrères, retour de
Phnom Penh, lancent une troisième campagne : " Nous
ne disons rien parce que cela mettrait en danger la vie de
ceux qui restent ". En fait, ceux qui parlent disent ne pas
avoir vu d'exactions. Mais c'est la porte ouverte toute
grande à l'opération par " Newsweek " : "
Tous les officiers de Lon Nol ont été
exécutés ainsi que leurs épouses, les
règlements de compte font des milliers de morts au
Cambodge. " Ce sont une fois de plus les " informations
" de la CIA qui constituent l'aliment de cette
campagne.
Ce
n'est pas la première fois : en 1968, la CIA fabrique
les " massacres de Hué " dont il a été
prouvé que c'était une invention de l'appareil
de guerre psychologique US qui utilise les milliers de
soldats que l'armée fantoche perdit au cours des
combats de Hué pour monter ces massacres. Mensonge
reconnu ! que toute la presse bourgeoise de I' " Aurore " au
" Monde ", la télé, la radio présentent
aujourd'hui encore comme une réalité. Rien
d'étonnant que de I' " Aurore" au " Monde " tous
reprennent aujourd'hui les " informations " de la
CIA.
La
bourgeoisie impérialiste et ses aboyeurs crient leur
haine pour ce peuple qui s'est libéré, qui a
mis à genoux le colosse yankee. Ils veulent
détourner notre peuple de l'exemple
héroïque de ce peuple qui a pris les armes pour
reconquérir son indépendance et prendre le
pouvoir.
Aujourd'hui au Cambodge, les masses populaires ont le
pouvoir comme le montre le communiqué de presse du
Congrès national extraordinaire ci-dessous.
La
haine des chacals impérialistes contre le peuple
cambodgien c'est la haine pour tous les peuples qui se
libèrent, c'est aussi la haine pour tous les peuples
qui aspirent à la révolution. Les calomnies
contre le peuple cambodgien sont une attaque contre tous les
peuples et d'abord contre le peuple de France.
Partout cette campagne doit être
dénoncée, partout les victoires du peuple
cambodgien doivent être exaltées. Un flot de
calomnies est impuissant à renverser le courant de
l'histoire, la défaite de l'impérialisme, la
montée des peuples.
Grégoire CARRAT
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25-27 avril
:
Communiqué du
Congrès
National
Extraordinaire
tenu dans
Phnom-Penh
libérée (extraits)
Le
Congrès national spécial estime que cette
grande victoire historique est due à la large
solidarité de toute la nation sous le drapeau de
large union nationale du Funk. Le Congrès a
été unanime au sujet de l'importance du
rôle du peuple, spécialement des masses :
ouvriers, paysans pauvres, paysans moyens de couche
inférieure et autres travailleurs de diverses couches
à la campagne et dans les villes, qui englobent plus
de 95 % de la population de toute la nation du Kampuchea,
assument les plus lourdes charges dans la guerre de
libération nationale et populaire, font les plus
grands sacrifices aussi bien en vies humaines qu'en biens et
sentiments. De pair avec les grands sacrifices consentis par
les masses pauvres, il y avait encore les grands sacrifices
des trois catégories des FAPLNK, qui ont mené
le combat avec vaillance contre l'impérialisme
américain, l'impérialisme le plus grand,
féroce et barbare dans le monde, Ainsi, cette grande
victoire historique est due à la large
solidarité de toute la nation, mais le Congrès
national spécial a particulièrement pris note
du rôle de première importance des masses
pauvres et des FAPLNK, leurs enfants.
Le Congrès
national spécial déclare solennellement
reconnaître et respecter les exigences de tout le
peuple et de toutes les FAPLNK qui veulent avoir un
Kampuchea indépendant, pacifique, neutre, souverain
dans son intégrité territoriale, non
aligné, vivre dans une communauté nationale
où règnent véritablement le bonheur,
l'égalité, la démocratie, où il
n'existe plus de riches et de pauvres, ni de couches
exploiteuses et celles exploitées, une
société où tout le peuple vit dans la
paix et l'harmonie, dans une large union de toute la nation,
où tous les habitants travaillent, s'adonnent
à la production, édifient et défendent
le pays.
En ce qui concerne la
politique étrangère, le Congrès
national spécial réaffirme que le Kampuchea
s'en tient fermement à la politique
d'indépendance, de paix, de neutralité, de
non-alignement, ne permettant absolument pas à aucun
pays étranger d'installer des bases militaires au
Kampuchea, luttant résolument contre toute
intervention étrangère dans les affaires
intérieures du Kampuchea, s'opposant
énergiquement à toute subversion ou agression
étrangère contre le Kampuchea, que ce soient
les subversions, l'agression militaire, politique,
économique, culturelle, sociale, diplomatique ou sous
la forme soi-disant " humanitaire ". En aucune façon,
le Kampuchea ne s'ingère dans les affaires
intérieures de tous les autres pays, ne les agresse,
n'entreprend aucune subversion contre eux. Le Kampuchea
respecte pleinement le principe selon lequel chaque pays
jouit de toute sa souveraineté, de son droit de
décider lui-même de ses propres
affaires.
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