Dans le domaine de la santé,
tout est fait pour la prévention,
la sécurité dans le travail.
A la mine, par exemple, il n'y a plus de
nouveaux cas de silicose, parce que
l'arrosage est abondant. Plus de coups de
grisou non plus, parce que le gaz est
contrôlé en permanence et
évacué. Il n'est pas
question de mettre en danger la vie des
travailleurs pour le rendement.
|
|
Ces victoires sont dues aussi
à la volonté de fer des
paysans, face aux calamités
naturelles : sécheresse au nord,
inondations au sud. Les paysans ont
affirmé : " Plus grave sera la
sécheresse, plus ferme sera notre
volonté de la vaincre. " Travaux
hydrauliques, aménagement des
champs... partout la lutte contre la
nature transforme la campagne.
|
|
La visite d'un
représentant du peuple chinois dans notre pays met au
premier plan de l'actualité le mouvement
d'intérêt, de sympathie et de solidarité
à l'égard de la Chine socialiste qui grandit
dans la classe ouvrière et le peuple de France. A des
degrés divers, les forces vives qui s'engagent sur la
voie de la révolution cherchent une source
d'inspiration et d'enseignements dans la révolution
chinoise. Pour beaucoup, face à la
dégénérescence de plus en plus
manifeste de l'Union soviétique en Etat capitaliste,
social-impérialiste, la Chine Rouge montre qu'il est
possible d'avancer victorieusement dans la construction du
socialisme et constitue un puissant encouragement à
poursuivre la lutte, à faire la révolution
dans notre pays.
***
Ce que nous enseigne d'abord
la révolution chinoise, c'est qu'il est impossible de
supprimer la domination des classes exploiteuses, d'abolir
le système d'exploitation fondé sur la
propriété privée des moyens de
production, sans détruire l'instrument principal de
leur oppression : leur Etat, leurs forces armées. "
Le pouvoir est au bout du fusil ", cela veut dire que la
classe ouvrière et les masses exploitées
doivent nécessairement s'armer et pour se
libérer du joug de l'exploitation, briser par la
violence révolutionnaire les forces armées de
la bourgeoisie et de la réaction ; instaurer sur
leurs ruines le pouvoir des ouvriers et des paysans, la
dictature du prolétariat : " pour un peuple
victorieux, (elle) est quelque chose dont il ne peut se
passer, fût-ce un seul instant, comme la nourriture et
le vêtement ".
La
dictature du prolétariat, c'est d'abord pour
l'écrasante majorité des anciennes classes
exploitées, le moyen d'exercer une coercition
impitoyable contre tous les éléments des
anciennes classes exploiteuses, toutes les tentatives pour
saboter le socialisme, y provoquer des troubles, comploter
la restauration de leur ancien pouvoir. " Nos rapports
avec eux, a souligné le président Mao,
ne sont nullement des rapports d'égalité,
mais des rapports d'oppression d'une classe par une autre,
c'est-à-dire des rapports de dictature du
prolétariat sur la bourgeoisie, et où il n'y a
rien d'autre, ni égalité, ni coexistence
pacifique entre classes exploiteuses et classes
exploitées, ni rien de tout ce qui se nomme
humanité, justice, vertu, etc. "
Car
la force de résistance de la bourgeoisie et des
classes exploiteuses renversées se trouvent
décuplées justement en raison de leur
défaite. Elles ne s'y résignent, jamais et
conservent toujours l'espoir de restaurer leurs
privilèges. Une vingtaine d'années
après la victoire de la révolution chinoise,
les gardes rouges, dans le cours de la Grande
Révolution Culturelle, ont ainsi trouvé,
soigneusement cachés dans les demeures d'anciens
propriétaires fonciers, des armes et des titres
périmés de propriété : certains
tenaient même le compte, année par
année, des redevances et fermages qu'auraient "
dû ", selon eux, leur verser les paysans : ils
n'avaient nullement renoncé à l'idée de
recouvrer un jour leurs prérogatives
d'exploiteurs.
Les
débris des classes renversées restent d'autant
plus dangereuses qu'elles peuvent disposer encore de
certains moyens financiers de corruption, qu'elles gardent
des relations étendues, qu'elles peuvent utiliser
leur " savoir-faire " dans différents domaines
(militaire, administratif, financier).
Enfin, elle peut compter sur l'appui de la
bourgeoisie internationale qui, de façon ouverte,
militaire, ou par la subversion, ne renonce pas non plus
à écraser l'Etat socialiste.
L'impérialisme américain, dès le
début, a cherché à isoler et encercler
militairement la Chine socialiste. Le
social-impérialisme soviétique s'est
même lancé dans des agressions directes qui ont
lamentablement échoué.
En
ce sens, la bourgeoisie reste la plus forte. Et la dictature
du prolétariat, c'est la nécessité
d'organiser la violence révolutionnaire pour
s'opposer aux agressions intérieures et
extérieures de la bourgeoisie.
Mais
au fur et à mesure que la dictature du
prolétariat, l'Etat socialiste se renforce dans tous
les domaines, les moyens employés par les ennemis de
classe deviennent nécessairement plus
dissimulés, plus rusés. Au lieu d'attaquer de
front, ils vont se réclamer du socialisme, du
marxisme-léninisme, ils vont trouver à
recruter des agents au sein même du Parti et des
organismes de l'Etat socialiste. Ils vont essayer d'usurper
ainsi le pouvoir dans le Parti et dans l'Etat, d'imposer une
ligne révisionniste et contre-révolutionnaire
pour opérer un retour au capitalisme.
C'est de cette façon que les
révisionnistes kroutchéviens ont
transformé la dictature du prolétariat en
dictature d'une nouvelle bourgeoisie monopoliste
bureaucratique.
Le président Mao a
indiqué : " Si des gens comme Lin Piao
accèdent au pouvoir, il leur est très facile
d'instaurer le régime capitaliste ".
Le développement du
socialisme en Chine nous permet de comprendre à la
fois pourquoi un retour au capitalisme reste possible et
comment il peut être victorieusement combattu.
Pourquoi subsiste le danger
d'un retour au capitalisme ?
Il n'est pas possible de le
comprendre si I'on ne saisit pas que subsistent sous le
socialisme, les classes, les différences de classes.
Parce que subsistent, pour une longue période, des
vestiges des rapports de production, sur lesquels elles
reposent.
La révolution
prolétarienne, dans un premier temps, supprime pour
l'essentiel, la propriété privée des
moyens de production et établit le système de
propriété socialiste. Pour l'essentiel : en
effet, il n'est pas possible d'établir, avant une
longue période, la propriété du peuple
entier sur la totalité des moyens de production. Si,
dans l'industrie, en Chine, le secteur de la
propriété du peuple entier regroupe 63 % des
travailleurs, celui de la propriété collective
en regroupe 14 %. Et il subsiste un certain nombre
d'artisans individuels. Dans l'agriculture, la part de la
propriété du peuple entier est encore
restreinte, L'économie collective prédomine
très largement. Et (dans une proportion très
faible) des parcelles sont réservées à
l'usage privé.
Ainsi, même si la
propriété socialiste du peuple entier et la
propriété collective socialiste des masses
travailleuses l'ont emporté sans conteste, il n'en
demeure pas moins que l'ensemble des moyens de production
n'appartient pas encore à la société
tout entière.
Tant que coexisteront ces
deux formes de propriété. la production
marchande, l'échange par l'intermédiaire de la
monnaie et la répartition selon le travail seront
inévitables. Ainsi le développement de
facteurs capitalistes dans les villes comme à la
campagne et l'apparition de nouveaux éléments
bourgeois sont également inévitables.
Du point de vue des rapports
de production, on ne peut séparer du système
de propriété les rapports entre les hommes et
la forme de répartition. Le principe du socialisme "
à chacun selon son travail ", s'il implique que
chacun doit travailler pour vivre, entérine
néanmoins une inégalité de fait entre
les travailleurs selon leurs capacités techniques,
physiques. etc. Il entraîne, par exemple, une
différenciation dans les salaires. La
"répartition selon le travail " ne supprime pas la
division entre travail intellectuel et travail manuel, entre
cadres et exécutants, marquée par des
différences de salaires. Ainsi, le droit bourgeois se
manifeste encore dans les rapports entre les hommes et
prédomine dans la répartition.
Ce qui peut, en retour,
réduire à une apparence la
propriété d'Etat ou collective : le
président Mao avait indiqué, en 1969 : " A
ce qu'il semble, si l'on ne fait pas la Grande
Révolution Culturelle Prolétarienne, ça
n'ira pas, car notre base n'est pas solide. A en juger par
ce que j'ai observé, ne disons pas dans la
totalité ni l'écrasante majorité, mais
je le crains dans une majorité assez grande des
usines, la direction n'est pas entre les mains des vrais
marxistes ni des masses ouvrières ". A partir du
moment où dans les usines est mis en avant le droit
bourgeois (les stimulants matériels), le
système marchand (le profit au poste de
commandement), la propriété socialiste est
remise en question : la ligne idéologique et
politique, la classe qui exerce la direction sont les
facteurs qui déterminent à quelle classe
appartiennent en réalité ces usines.
La société
socialiste, de même, ne peut supprimer en une
brève période, la différence entre
villes et campagnes, entre ouvriers et paysans, entre
travail manuel et travail intellectuel, héritiers de
la vieille société.
Ainsi les tares
héritées de la vieille société
subsistent longtemps et engendrent inévitablement
chaque jour le capitalisme, de nouveaux
éléments bourgeois. En ce sens, la lutte entre
voie socialiste et voie capitaliste se pose de façon
constante. Si la dictature du prolétariat, le pouvoir
des ouvriers et des paysans ne mobilise pas constamment les
masses pour aller de l'avant vers la suppression des bases
mêmes des différences de classe, vers le
communisme, le capitalisme, la bourgeoisie peuvent, à
partir de là, se développer rapidement.
Il faut mener une bataille de
longue haleine, mobiliser en profondeur, en particulier, les
masses paysannes pour élargir le champ de la
propriété collective. pour la transformer
ensuite en propriété du peuple entier.
De même, pour limiter
le droit bourgeois, pour aboutir à une
réduction progressive de l'éventail des
différents échelons de salaires.
***
Pour tenter de
développer la voie capitaliste, à chaque
étape, contre la voie socialiste, pour accentuer les
bases subsistantes des différences de classe et
tenter de constituer ainsi une nouvelle bourgeoisie capable
d'usurper le pouvoir, les débris des anciennes
classes exploiteuses ainsi que les nouveaux
éléments bourgeois, cherchent à
s'appuyer sur les vieilles idées des classes
exploiteuses qui ont dominé durant des siècles
et qui persistent nécessairement à exercer
leur influence, y compris parmi les ouvriers et les
paysans.
A la
campagne, par exemple, les paysans gardent
nécessairement dans leurs comportements certaines
particularités des petits producteurs. La tendance
spontanée au capitalisme se manifeste
inévitablement chez les paysans aisés. C'est
en tablant la-dessus que les révisionnistes à
la Liu Chao Chi prêchaient le développement des
marchés libres, l'extension des parcelles
individuelles. Mais leurs tentatives ont été
brisées par des mobilisations politiques successives
de paysans pauvres et moyens pauvres qui ont à chaque
fois élargi le mouvement de collectivisation et
élevé leur conscience socialiste.
La
force de l'habitude, le poids des vieilles idées,
peuvent constituer, à certains moments
décisifs, une entrave importante à
l'avancée du socialisme : ce sont des idées
telles que l'impossibilité de changer l'ordre "
immuable " des choses, la division inévitable entre
ceux qui pensent et ceux qui travaillent, le mépris
du travail manuel, la science et la
supériorité innées de certains, face
à l'ignorance et la dépendance de la masse,
l'individualisme comme facteur indispensable, éternel
de tout progrès, etc. De telles idées, sous
une forme ou sous une autre, et à des degrés
divers, restent enracinées, si on ne les critique pas
consciemment, si on ne leur oppose pas
systématiquement à une large échelle et
sur la base de l'expérience de la pratique sociale,
le marxisme-léninisme, la conception
matérialiste dialectique du monde. Ainsi, dans tout
le pays, sous la direction et à l'appel du Parti, des
centaines de milliers d'ouvriers et de paysans ont entrepris
la critique des idées de Confucius, principale source
où les classes réactionnaires, depuis des
siècles, en Chine, puisaient pour justifier leur
oppression et qui a donc imprégné la
société chinoise pendant plus d'un
millénaire. Et c'est en s'appuyant sur Confucius que
les révisionnistes et les escrocs politiques,
à la manière de Lin Piao, espéraient
mener à bien leurs projets de
contre-révolution.
De
plus, la bourgeoisie et les anciennes classes exploiteuses
tendent à garder des positions importantes,
précisément dans le domaine de
l'idéologie, de la culture en général.
Dans la mesure où l'Etat socialiste est amené
nécessairement à faire appel à un
certain nombre de spécialistes formés dans
l'ancienne société, dans différents
domaines ; presse, arts, enseignement, science. Comme la
Révolution Culturelle l'a montré, la dictature
du prolétariat, la direction et le contrôle de
la classe ouvrière doivent s'exercer dans tous les
domaines : à l'école, à
l'université comme dans la presse et dans la
production artistique. Sinon s'y reproduisent et s'y
développent de nouveaux spécialistes
formés à la vieille école, base
importante à la fois pour le recrutement de nouveaux
éléments bourgeois et pour le renforcement et
la diffusion des idées et comportements
réactionnaires. Ainsi, en Chine, avant la
Révolution Culturelle, certains instituts en
étaient arrivés à éliminer
progressivement, par leur système d'examen et de
sélection, pratiquement toute possibilité pour
les fils d'ouvriers et de paysans pauvres d'y être
admis. D'autres tendaient, par leurs méthodes et le
contenu de leur enseignement, à transformer les
élèves issus du peuple en
éléments imbus de leur
supériorité, méprisant les masses et le
travail productif.
Le poids des vieilles
idées peut exercer une action corrosive, y compris
sur des ouvriers révolutionnaires, des communistes
qui, à un moment ou à un autre, après
avoir été des combattants
révolutionnaires, adoptent un point de vue et un
comportement bourgeois, se mettent à penser " qu'il
est temps de s'installer et d'aménager
confortablement un petit chez soi ".
Tirant des leçons de
l'expérience du mouvement communiste international et
de la révolution chinoise. Mao Tsè Toung et le
Parti Communiste chinois ont développé plus
avant, contre le révisionnisme moderne, la
théorie marxiste de la dictature du
prolétariat : ils nous montrent dans la pratique
comment les classes et la lutte des classes subsistent
durant le socialisme qui durant toute cette période,
la classe ouvrière au pouvoir, à travers
plusieurs révolutions, doit mener une lutte
acharnée, dans tous les domaines, pour renforcer sa
dictature intégrale sur la bourgeoisie, supprimer
tous les vestiges des anciens rapports de production, du
droit bourgeois dans l'infrastructure et éliminer
dans la superstructure, tout le poids de l'idéologie
des anciennes classes exploiteuses. Jusqu'à la
suppression des classes et des différences de
classes, jusqu'au communisme.
Gabriel FERREOL
Sous la direction du Parti Communiste
Chinois, la classe ouvrière et le peuple
chinois mènent une lutte incessante pour
renforcer le socialisme, contre toutes les
tentatives visant à la restauration du
capitalisme. Dans la critique de masse de la ligne
de Lin Piao et de Confucius, dans le mouvement
d'éducation politique en cours, se forgent
des milliers de communistes armés pour cette
bataille.
|
" Les femmes supportent la moitié
du ciel... " Depuis la libération, les
femmes chinoises ont travaillé aux
côtés des hommes pour transformer
l'ancienne Chine en un pays socialiste. C'est par
leur lutte pour participer au travail productif
qu'elles ont pris en main leur libération.
Aujourd'hui, tes tâches traditionnelles qui
les tenaient à l'écart de la vie
politique tendent à être
assumées par l'ensemble de la
société. A tous les niveaux, elles
tiennent leur place, dans la production, dans la
lutte politique.
|
Depuis 1962 surtout, la production
agricole connaît régulièrement
des succès : accroissement de la superficie
à plusieurs récoltes,
amélioration du système de cultures,
généralisation des récoltes
annuelles multiples (riz, blé), augmentation
des récoltes annuelles ont contribué
largement à assurer ces victoires. La
primauté a été donnée
au développement de l'agriculture, base de
l'économie chinoise. Les masses paysannes se
sont mobilisées pour mener à bien
cette tâche. C'est sur cette base d'une
agriculture produisant abondamment que le
gouvernement peut assurer des prix stables pour les
travailleurs.
|
|