VIVE LE CONGRES CONSTITUTIF DE
L'UNION COMMUNISTE
DE LA JEUNESSE REVOLUTIONNAIRE
!
Venus d'une cinquantaine de villes
et de régions différentes, des 4 coins de la
France, plusieurs centaines de jeunes garçons et
filles viennent de tenir le congrès de
création de l'Union Communiste de la Jeunesse
Révolutionnaire. La présence à la
tribune du Congrès, pendant toute la durée des
travaux, d'André Roustan, président du Parti
Communiste Révolutionnaire montrait l'importance que
notre Parti accorde à la naissance aujourd'hui d'une
telle organisation. En guidant la création et le
développement des nombreux cercles jeunesse qui
étaient représentés à ce
Congrès, le PCR a tenu les engagements qu'il avait
pris un an plus tôt, au moment de sa création.
: œuvrer pour qu'à nouveau la jeunesse communiste
s'exprime, pour qu'elle retrouve l'organisation que la
politique de scission et de trahison du parti
révisionniste a depuis longtemps détruite.
" Que l'on songe, camarades,
qu'il y a six mois il aurait été impossible de
réunir ne serait-ce que le 6ème des forces
représentées ici, que celles-ci, largement
éparpillées ne pouvaient prétendre
affirmer la voie marxiste-léniniste que dans quelques
villes "... notait le rapport politique
présenté à l'ouverture du
Congrès.
Elèves de CET, apprentis,
ouvriers, lycéens, les participants au Congrès
étaient représentatifs des diverses
catégories de la jeunesse qui aujourd'hui, dans sa
grande majorité ne veut plus de la
société actuelle et désire lutter aux
côtés des masses populaires pour mettre fin au
règne du capitalisme. La plupart des jeunes qui
durant 2 jours ont discuté et mis au point avec
beaucoup de soin le programme et les statuts de la nouvelle
organisation, sont âgés de 17 ou 18 ans ;
certains ont à peine 16 ans, comme ce jeune apprenti
dans un centre de formation de Caen, qui gagne 275 F. par
mois pour 50 heures de travail par semaine, et qui a rejoint
le cercle local à l'occasion du 1er mai.
Pour venir, certains avaient
rencontré l'opposition de leur famille, ils n'avaient
pas toujours réussi à les convaincre de leur
rôle, en tant que jeunes, pour la Révolution.
Pourtant la plupart des parents des jeunes qui militent dans
les cercles jeunesse appartiennent à la classe
ouvrière, aux masses populaires. Mais, comme il sera
dit au cours du Congrès, la jeunesse
révolutionnaire a encore à faire ses preuves
pour convaincre la classe ouvrière de ses
capacités, de sa maturité et la
création de l'UCJR doit justement l'y aider, aider
à unir la jeunesse aux masses travailleuses dans la
lutte anti-capitaliste.

De très nombreuses interventions des
cercles tout au long du Congrès.
Du début à la fin, le
Congrès de la jeunesse communiste a été
marqué par un grand enthousiasme, un enthousiasme
fondé sur le contact de la réalité : le
vieux monde pourri de l'impérialisme craque de toutes
parts, les peuples n'en veulent plus. En témoignait
l'accueil très chaleureux, une véritable haie
de congressistes, debout, applaudissant longuement à
l'entrée dans la salle des représentants de la
Résistance Palestinienne, de l'Union des Etudiants
Iraniens en France, de l'Union des Etudiants de la
côte Afars-Somalie, des ligues communistes de la
jeunesse de Belgique, d'Italie. Lors des interruptions de
séances des discussions s'engageaient avec des
camarades étrangers pour s'informer directement sur
la lutte des peuples et le rôle qu'y joue la jeunesse.
La proposition d'un lycéen de Voltaire (Paris) qui a
séjourné plusieurs années en Indochine,
d'établir des liens étroits entre l'UCJR et
les organisations de jeunesse des peuples du Tiers-Monde,
fut chaleureusement applaudie. La présence et les
interventions des camarades étrangers illustraient
concrètement cette affirmation du rapport politique :
" les luttes des peuples et leurs victoires portent des
coups à nos ennemis, elles facilitent en fin de
compte nos propres efforts pour la Révolution...
". Le rapport ajoutait que pour faire face au danger de
guerre que fait courir au monde la rivalité des deux
supers puissances, dans le cadre d'un système
impérialiste en crise, pour faire face à leurs
menaces d'agression éventuelle contre notre peuple,
la lutte pour la révolution en France est bien le
meilleur moyen pour préserver l'indépendance
nationale. Et la jeunesse a un rôle très
important dans le développement de cette lutte.
Aujourd'hui la jeunesse doit lutter contre l'armée
bourgeoise française, armée de
préparation à la guerre civile contre notre
classe ouvrière et à de nouvelles agressions
contre les peuples du Tiers Monde, comme le rappelait un
appelé en uniforme, à la tribune, et qui
expliquait l'action que menaient aujourd'hui les
marxistes-léninistes dans les casernes. Mais, la
jeunesse ne peut jouer un rôle important dans la lutte
révolutionnaire en France que si elle s'unit avec la
classe ouvrière, en mettant en pratique
l'idéologie de " Servir le peuple ", sous la
direction du Parti du prolétariat.
Ceci était au centre des
préoccupations des congressistes :
l de nombreuses interventions
pour souligner la nécessité d'ouvrir les
cercles de lycées sur l'extérieur, de briser
le ghetto dans lequel la bourgeoisie enferme les
lycéens, et associer la classe ouvrière
à la lutte contre l'école capitaliste, contre
les révisionnistes et les trotskystes qui s'opposent
à la jonction du mouvement révolutionnaire de
la jeunesse avec celui de la classe ouvrière. Un
camarade de Béthune relate ainsi le début de
luttes communes des lycéens en grève contre la
réforme Haby, contre la sélection et le
chômage, avec les ouvrières grévistes de
CIP-Bailleul.
l la discussion sur le programme
de la jeunesse communiste accorda une large place au travail
et à la vie des jeunes ouvriers. " J'ai beaucoup
appris " nous disait un lycéen qui avait
participé à la commission du Congrès
sur le travail des jeunes, avec des ouvriers de diverses
entreprises dont Unimel Besançon actuellement en
lutte, des postiers de centres de tri...
Une jeune fille d'Alençon
préparant un CAP de couture apporta un amendement
dénonçant : " dans les CET les Jeunes
filles sont le plus souvent préparées à
un CAP bidon qui n'a qu'un but : développer leur
rapidité et la précision... à l'usine,
elles se retrouvent aux postes qui demandent
précision, rapidité et une très grande
résistance nerveuse. "
Les problèmes particuliers
notamment ceux des jeunes travailleuses, ont
été évoqués par le camarade du
Comité Central qui devait expliquer : " Le but du
travail du Parti en direction des femmes, c'est bien
sûr d'en organiser le maximum dans le Parti ; c'est
aussi de créer une large union révolutionnaire
des femmes pour pouvoir comme vous les jeunes, organiser des
milliers et des milliers de femmes qui aspirent à la
révolution. "
l la forte proportion, plus de
la moitié d'ouvriers, d'apprentis, de jeunes
chômeurs, d'élèves de CET. dans le
comité national élu par le Congrès pour
diriger l'Union de la Jeunesse, témoignait aussi de
cette préoccupation.
Pour les participants au
Congrès, créer une organisation nationale pour
rassembler la jeunesse dans la perspective de la
Révolution Socialiste, représentait un atout
important. Beaucoup ont insisté sur les limites de
l'organisation locale, les cercles non encore réunis
en une organisation de jeunesse unique, centralisée,
ne pouvant être qu'une période transitoire.

Jeunes travailleurs,
lycéens, français et immigres : un
congrès enthousiaste et uni.
Créer l'organisation
nationale, dont la jeunesse a besoin pour lutter contre le
capitalisme, c'était aussi, beaucoup l'on dit,
dépasser une agitation trop souvent sans lendemain
dans les établissements scolaires. " II y a eu des
mouvements : Fontanet, Debré. etc... il y a eu des
manifestations puis ça s'est arrêté.
Ça n'a pas continué. L'UCJR doit permettre de
prolonger le travail, de préparer la
Révolution, et pas simplement de faire un mouvement
comme ça chaque année " nous disait un
jeune de Chalon sur Marne. La création de l'Union
communiste correspond aux besoins de la jeunesse, c'est pour
cela que les congressistes ont passé de longues
heures, avec énormément de sérieux et
d'attention, a discuter du programme et des statuts de la
nouvelle organisation. La révolution dans le monde,
les conditions de vie de la jeunesse qui se
dégradent, la lutte contre l'école
capitaliste, les aspirations révolutionnaires de la
jeunesse, la bourgeoisie française qui ne peut plus
gouverner comme avant, l'armée impérialiste
française et les luttes contre elle, la place de la
jeunesse dans la société capitaliste, la crise
de la conception bourgeoise de la famille, le socialisme que
nous voulons, les loisirs, l'organisation que nous voulons,
furent autant de sujets discutés et amendés
par les jeunes travailleurs et lycéens dans les
nombreuses commissions qui se sont réunies. Des
amendements avaient déjà été
préparés dans des réunions de cercles
précédant le Congrès.
Sur toute ces questions, de
très nombreux jeunes prirent la parole et, même
tard dans la nuit, la participation à la discussion
était toujours très importante. Une mêe
volonté d'analyser la réalité et
d'échanger les expériences et les points de
vue pour mener une lutte révolutionnaire plus
efficace était à la base de cette
participation. Les jeunes sont-ils plus encore que les
travailleurs d'âge mur, soumis au travail en poste ?
C'est ce qui ressortait de l'expérience des camarades
ouvriers présents. Fallait-il l'indiquer dans le
programme. " C'est juste, moi je suis en 3/8. je ne vois
personne, j'ai même du mal à assister aux
réunions de cercle " dit un jeune ouvrier du
bâtiment. Mais est-ce général.
Finalement on met ce point dans le programme d'enquête
de l'Union pour les mois à venir.
Faut-il réclamer le SMIC
pour les jeunes apprentis. C'est juste. " On le
mérite bien " dit un jeune plombier. Mais, la
revendication peut paraître utopique vu l'écart
séparant actuellement le salaire de l'apprenti et le
SMIC. On discute et on décide que la revendication
sera déterminée au cours des mouvements de
lutte déclenchés par les apprentis.
En favorisant la participation
active des délégués aux débats,
en tenant de nombreuses commissions, le Congrès
donnait l'image de ce que veut être l'UCJR : une
organisation prise en charge par l'ensemble de ses membres,
une organisation radicalement différente des
organisations révisionnistes de la JC,
dénoncée par les jeunes de l'UCJR et dont les
méthodes de racollage correspondent aux buts que lui
fixe le parti révisionniste, notamment se servir des
jeunes comme une masse de manœuvre à des fins
purement électorales objectif d'autant plus
immédiat avec l'abaissement de l'âge du droit
de vote à 18 ans.
UN JEUNE
APPRENTI
DE CAEN : "IL
FAUT
S'UNIR POUR
PREPARER
LA
REVOLUTION
PROCHAINE"
A la
tribune du Congrès, Michel de Caen,
dénonce la situation que lui impose le
capitalisme, à lui comme à tous les
apprentis : " Je m'appelle Michel, j'ai 16 ans
et je suis apprenti au CFA (Centre de Formation des
Apprentis). C'est une école où les
jeunes préparent un CAP en 3 années.
En 1° année, nous sommes sous tutelle
du Ministère de l'Education Nationale,
étant donné que dans ce cas
précis, le patron n'est pas obligé de
nous payer, nous sommes des esclaves, de la
main-d'œuvre gratuite. En 1° année, le
patron m'a donné, pour un an, 300 F... En
2° année, je suis payé à
25% du SMIC, c'est à dire 275 F. par mois,
pour 50 h, de travail par semaine. Le CFA fait le
lien entre le CET et les jeunes qui travaillent. A
la rentrée, je compte lutter avec le cercle,
pour faire voir aux jeunes du CFA tous les
problèmes qui se posent par rapport aux
débouchés, au chômage.
Les Jeunes que je connais sont
révoltés contre la loi Royer, les
jeunes apprentis sont isolés, ils n'ont
jamais eu la possibilité de s'exprimer.
Donc, il y a nécessité de s'unir pour
préparer la Révolution prochaine
".
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Le rapport politique, le programme
soumis à la discussion, en replaçant le combat
des jeunes dans le cadre de la crise de
l'impérialisme en France et dans le monde,
correspondait aussi à la volonté des jeunes de
débattre de tout ce qui les concerne, des tenants et
des aboutissants de leur situation. " Pour forger une
organisation de jeunesse véritablement
révolutionnaire, pour lutter efficacement contre le
révisionnisme, il nous faudra étudier avec
soin le marxisme-léninisme qui est ce que le
mouvement ouvrier international a retenu de sa lutte, de ses
succès, de ses échecs. Sans théorie
révolutionnaire, pas de mouvement
révolutionnaire. Mais il ne nous suffira pas
d'apprendre dans les livres, il nous faudra avant tout
apprendre dans la vie, dans l'expérience même
de notre lutte " devait rappeler, dans son intervention,
chaleureusement applaudie à la fin du Congrès,
le secrétaire politique du Parti, Max Cluzot.
La volonté d'oeuvrer ainsi
consciemment à l'organisation de la jeunesse
révolutionnaire pour préparer la
révolution dans notre pays, explique sûrement
pour beaucoup les rapports très fraternels qui ont
existes tout au long de ce Congrès et qui manifestait
concrètement le refus de l'égoïsme, de
l'individualisme, de toute l'idéologie
décadente diffusée par la classe dominante
avec le racisme, anti-communisme, le mépris des
femmes, des ouvriers, la violence sadique, le culte du
héros, ou plus simplement l'arrivisme avec lequel la
bourgeoisie essaie de corrompre même les jeunes
révolutionnaires sincères.
La présence des
vétérans communistes soulignait la
continuité du combat. L'intervention du
président du Parti Communiste Révolutionnaire
(ml) rappellent sa jeunesse consacrée à la
cause du communisme, son engagement à l'âge de
17 ans dans les Brigades Internationales, fut
écoutée avec beaucoup d'attention par les
jeunes congressistes qui saluèrent aussi la
mémoire de Guy Mocquet, Gilles Tautin, Pierre
Overney, morts pour la cause de la Révolution, et que
la bourgeoisie veut faire oublier pour mettre en valeur ses
héros décadents. Le Congrès,
constitutif de l'UCJR est une étape, dans
l'organisation révolutionnaire de la Jeunesse de
notre pays, mais il faut encore faire de grands efforts pour
qu l'UCJR devienne la grande organisation de masse qu'elle
doit être. A la sortie du Congrès, les jeunes
présents faisaient leur cette remarque du
secrétaire du PCR, à Ia fin de son
intervention.
" Camarades,... Vous venez de
crée votre organisation. Cette tâche exaltante
n'est pourtant pas la plus difficile. Il vous faut
dès demain lui donner vie, tracer son chemin dans les
masses, les conduire à la victoire. Pour cela, tous
les schémas ne sont d'aucun secours. Il vous faut
aller résolument aux masses, qui sont notre force,
armés de la détermination et des perspectives
que vous avez élaboré au cours de ce
Congrès. "
" Camarades, vous
êtes la génération de la
Révolution "
intervention du président du PCR au
Congrès.
Parmi les résolutions
adoptées, les congressistes ont décidé
à l'unanimité de se mobiliser et de mobiliser
tous leurs camarades pour soutenir la parution d'un
quotidien communiste en septembre.
- après la clôture du
congres
- premières remarques des
membres du cercle
- de ChaIon -sur-
Marne
Les 3/4 ne sont pas au PCR, la
moyenne d'âge est de 17 ans. Ils sont lycéens,
élèves de CET, ouvriers.
" - Les contacts
avec les autres cercles, c'est très enrichissant,
ça permet de parfaire la ligne politique. On n'a plus
l'impression d'être seul. Après le
Congrès on a beaucoup plus de détermination
révolutionnaire.
- Ce qui m'a
frappé, c'est l'internationalisme et l'enthousiasme :
nous avons monté le cercle de Chalon voici quelques
mois. Maintenant, on arrive au Congrès, c'est la
constitution d'une organisation qui va devenir une
véritable arme. C'est là que l'enthousiasme
trouve son sens, il va y avoir une coordination, une
force.
- Ce qui m'a
frappé avec l'intervention d'André Roustan,
c'est de voir la même volonté de combat, de la
jeunesse il y a 30 ans et maintenant. C'est important de
voir que c'est le même combat.
Comment êtes-vous venus au cercle ?
La lutte contre la réforme
Haby avec ses conséquences sur le chômage a
été un point de départ pour beaucoup. A
la Cité Technique, ça a été un
point de départ pour moi.
- Ce qui m'a
amené au cercle, c'est quand j'ai vu le
côté vain de la révolte personnelle, du
ras-le-bol de tous les jeunes. J'ai pensé qu'il
fallait concrétiser cette révolte.
- Il y a un refus
de l'avenir égoïste et individualiste
avancé par l'école.
Le problème
de la sécurité dans les ateliers, ça
révolte pas mal de gars dans l'établissement.
Dans le boulot, il y a des tas de choses qui ne vont
pas.
Il y a des
mouvements, Fontanet, Debré, ça n'a
mené à rien, c'est resté comme
ça. Il y a eu des manifestations puis ça c'est
arrêté. Ça n'a pas continué.
L'UCJR ça permet de continuer un travail, de
préparer la révolution et pas simplement de
faire un mouvement comme ça chaque année.
- L'UCJR c'est la réponse
qu'attendait la jeunesse révolutionnaire face aux
mensonges des révisionnistes. C'est la meilleure
réponse qu'on pouvait faire.
Qu'est-ce qui éloigne les jeunes des
révisionnistes ?
- Pour mon cas, par exemple, s'il
il n'y avait pas eu l'UCJR, je serais allé à
: la JC ou à l'UNCAL Mais à la JC ou à
l'UNCAL. je n'aurais rien fait du tout. Il y aurait eu leurs
petites boums, sans plus, c'est tout. La jeunesse ne prend
pas de décisions dans leur organisation de
jeunes.
- Si on rentre
dans une organisation c'est aussi pour s'exprimer.
- Et puis on
n'est pas du tout d'accord avec le pacifisme.
- On les rencontre
souvent sur le marché. Parleur manque de discussions,
par leur mépris des jeunes ouvriers, ils se
démasquent clairement.
- On est
dégoûté par leur technique de racolage.
Aucune discussion politique. Il ne s'agit pas de "
théoriser " à mort, mais l'éducation
à l'intérieur d'une jeunesse communiste
authentique, c'est absolument nécessaire.
- J'ai appartenu à l'UNCAL.
J'ai été vidé au bout de 6 mois parce
que je ne correspondait pas à leurs normes de "
travail " : activité de temps en temps et aucunes
perspectives.
Que
pensent vos parents de votre participation à l'UCJR
?
- ils ne sont pas toujours
d'accord. Il faut discuter avec eux, mettre en pratique
l'idéologie de " servir le peuple ", parce qu'ils
font partie de la classe ouvrière,
- C'est tout à fait
possible de lutter à l'intérieur de sa
famille. Il ne faut pas prendre des attitudes gauchistes, il
faut absolument discuter. C'est ce qu'on a dit dans la
commission famille et dans l'amendement apporté au
chapitre sur ce point dans le programme. Il faut avoir une
attitude communiste dans la famille. "
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