Etats et Partis face au risque de guerre mondiale : La position actuelle de l'Albanie

LE MARXISTE-LÉNINISTE" n°31 -novembre 1978- page 23-

Article intitulé " Etats et Partis face au risque de guerre mondiale : La position actuelle de l'Albanie " extrait du journal maoïste de l'UCFML "LE MARXISTE-LÉNINISTE" n°31 -novembre 1978-

Cet article est également présent dans la brochure "La situation mondiale: 1- position de l'Albanie et de la Chine. 2. ligne des maoïstes en France" UCFML ( Groupe pour la fondation de l'Union des Communistes Marxistes-Léninistes de France) Editions Potemkine -1978- La brochure contient en supplément à la page 10, le commentaire suivant :
" Récemment (automne 78) l'Albanie a franchi un nouveau seuil dans l'absurdité, en déclarant que la Chine n'avait jamais été un pays socialiste, et que Mao Tsé-toung n'avait jamais été marxiste.
C'est rejoindre les thèses ridicules et déshonorantes des trotskystes sur la Chine "Etat paysan" (?). C'est dépasser l'URSS dans l'invective.
A quoi mène tout cela ? "

Etats et Partis face au risque de guerre mondiale

...... La question de la guerre et de la paix est à l'ordre du jour. La rivalité des 2 super-puissances USA et URSS, le surarmement, la férocité en temps de crise des contradictions entre les impérialismes: les facteurs de guerre s'accumulent. Dans 3 régions du monde -l'Afrique, le Moyen-Orient, le sud.Est Asiatique, des guerres locales sanglantes font partie de cette accumulation.
...... Dans la dernière période, deux faits ont encore aggravé la situation :
-1) Issus du même courant historique, la libération nationale anti-américaine dans les années 60, le Vietnam et le Kampuchéa (ex-Cambodge) s'affrontent militairement.
-2) Deux Etats socialistes, la Chine et l'Albanie, rompent toutes leurs relations, et l'Albanie déchaîne une campagne d'une violence sans précédent contre la Chine.

...... Les révolutionnaires maoïstes doivent examiner ce grand tumulte avec sang-froid, en marxistes, et à la lumière de leur expérience propre. L'époque de l'Etat- socialiste guide et modèle, source de directives, est complètement terminée. Nous comptons entièrement sur nos propres forces, et nous en avons les moyens.

...... L'origine des déchirements actuels est à chercher, à notre avis, dans la nouveauté de la situation: le risque de guerre mondiale, et la question: "que faire ? " posée aux Partis, aux prolétariats, aux peuples, aux pays, aux Etats, par ce risque.
La question nationale, ce grand sphinx de notre temps politique, redevient essentielle POUR TOUS.

......... Nous entreprenons dans " Le Marxiste-Léniniste" une suite d'études et de réflexions sur ces points :
...... a) La position des camarades Albanais.
...... b) La ligne du Parti et de l'Etat Chinois.
...... c) Les différentes forces politiques en France face à la question de la guerre.

...... d) La ligne des maoïstes de l'U.C.F:M.L.

La position actuelle de l'Albanie

...... L'Albanie est un pays socialiste, qui a toujours refusé de marchander son indépendance nationale. Petit pays (2 millions d'habitants), l'Albanie s'est opposé avec force et courage à toute inféodation, à toute domination. Le peuple Albanais a libéré, sur ses propres forces, son pays des fascistes italiens et allemands dans les années 41-44. En 1960, le P.T.A. (Parti du Travail d'Albanie) n'a pas craint de s'opposer à Krouchtchev, de défendre les principes, de rompre ses liens avec l'URSS en dénonçant le révisionnisme.
...... Avec la Chine, l'Albanie a été très tôt un des seuls États à reconnaître qu'il y avait restauration du capitalisme en URSS et à dénoncer le social-impérialisme soviétique.
...... Pour toutes ces raisons, les prises de position du PT A et de l'État Albanais sont des éléments objectifs importants pour les révolutionnaires marxistes-léninistes. Il faut en faire l'histoire.
...... Depuis l'été 1978, la rupture est complète entre la Chine et l'Albanie. Le 10 Juillet 78, le comité central du PTA a publié un document dans lequel il prend violemment à partie l'État Chinois, qualifié de "superpuissance" , le parti communiste Chinois, qualifié d'anti-marxiste, de contre-révolutionnaire, de fractionniste; la Révolution Culturelle, considérée "dans son esprit et dans son action comme une lutte non conforme aux principes".
...... Conformément à notre méthode, qui est autonome, qui est celle de marxistes révolutionnaires organisés en France, nous donnons avec sérénité notre point de vue sur ces thèses. Nous essayons d'en découvrir le fondement réel. Nous n'avons pas l'objectif d'être "pro-ceci" ou "pro-cela". Notre terrain unique est celui de la révolution, du parti de type nouveau, de l'internationalisme.

UN POINT DE DIVERGENCE ANCIEN: LA NATURE DU RÉVISIONNISME MODERNE.

...... Notre position a toujours été que le grand point de référence quant à la nature de classe du révisionnisme moderne et à sa critique était la Révolution Culturelle. A travers cette Révolution, le prolétariat et le peuple Chinois ont mis à jour les raisons pour lesquelles un État de dictature du prolétariat peut se changer en son contraire (une dictature social-fasciste).
...... Les camarades Albanais, eux, n'ont toujours eu comme seul point de référence, même quand ils soutenaient la Révolution Culturelle, que la caractérisation datant de la IIIème Internationale de ceux qui avaient abandonné le projet de dictature du prolétariat: les sociaux démocrates.
...... Pour nous, et pour tous les maoïstes, le révisionnisme moderne a des caractéristiques propres, pose des problèmes nouveaux. Ce n'est pas purement et simplement la bourgeoisie, le capitalisme, l'impérialisme. C'est, et il s'agit là d'un contenu pas simplement de mots: la bourgeoisie bureaucratique d'État, le social-fascisme, le social-impérialisme. Un contenu dont la connaissance n'est pas encore complète, mais dont le terrain de connaissance relève déjà de formes nouvelles de la lutte révolutionnaire de classe: les Révolutions Culturelles.

...... Pour les Albanais, et cela sans variation, le révisionnisme, c'est la social-démocratie. Voyez en 1964 un article titré " Les révisionnistes modernes sur la voie de la dégénérescence social-démocrate et de la fusion avec la social- démocratie" (sur le 20ème congrès du PCUS). Ou encore, en ce qui concerne le PCF lors de son 22ème congrès de 76, la brochure intitulée "Un congrès social-démocrate des révisionnistes Français", texte dans lequel cette thèse est développée: "En lisant ce que dit Marchais, on croit entendre vraiment les paroles de Bernstein, Kautsky et compagnie".
...... Si nous rappelons cette divergence d'analyse (nouvelle bourgeoisie et social-fascisme pour nous, social-démocratie pour les Albanais) c'est qu'elle nous semble essentielle pour comprendre le conflit qui éclate aujourd'hui si violemment, en tous cas en ce qui concerne l'Albanie.

LA QUERELLE SUR LA THÉORIE DES 3 MONDES.

...... Publiquement, ce n'est que lors du rapport présenté au VIIème congrès du Parti du Travail d'Albanie le 1er Novembre 1976, que le camarade Enver Hodja prend position contre la théorie des 3 mondes, donc contre l'analyse de la conjoncture mondiale que fait le Parti Communiste Chinois: "Second monde, tiers-monde, pays non-alignés, pays en voie de développement. Toutes ces appellations qui se réfèrent aux diverses forces politiques agissant aujourd'hui dans le monde camouflent et ne font pas ressortir le caractère de classe de ces forces, les contradictions fondamentales de notre époque, le problème-clef qui prime aujourd'hui tous les autres à l'échelle nationale et internationale, la lutte implacable que livrent le monde bourgeois-impérialiste d'une part et le socialisme, le prolétariat mondial et ses alliés naturels d'autre part"... "Le marxisme-léninisme nous enseigne qu'à notre époque, les pays se divisent selon le système social au pouvoir, en pays bourgeois-capitalistes et en pays socialistes. Les théories sur la prétendue situation intermédiaire de développement non-capitaliste que les révisionnistes Krouchtcheviens mettent tant de zèle à propager visent à saboter les sincères aspirations au socialisme, qui existent dans bon nombre de pays, à susciter la confusion idéologique, à miner la lutte des forces progressistes.(...) Les appellations de "tiers-monde" de "pays non-alignés" ou "en voie de développement" suscitent l'illusion dans de larges masses qui luttent pour la libération nationale et sociale, qu'elles pourraient trouver là comme un abri contre la menace des super-puissances".
...... Il s'agit là d'une attaque directe contre les positions du P.C.C.

...... En ce qui nous concerne, le fond du débat n'est pas directement la défense et illustration de la théorie des trois mondes. La logique de la position du PTA est plus vaste.
...... Le PTA n'envisage la théorie des trois mondes que dans le cadre général d'analyse qui est le sien: il y a deux camps, l'impérialisme et le socialisme. Les ennemis des peuples sont "l'impérialisme, le social-impérialisme et la grande bourgeoisie internationale qui suivent UNE politique (donc la même. NDLR) d'expansion et d'exploitation" ou encore : "Aujourd'hui, comme par le passé, la lutte conséquente et continue pour dénoncer la politique de l'impérialisme, l'impérialisme américain en tête et anéantir ses plans agressifs.. ". (c'est nous qui soulignons).
...... Dans ce cadre là, la théorie des 3 mondes peut tout au plus comme le dit Enver Hodja "indiquer la mesure de l'influence et de la force du capital mondial, international ou national dans divers États et dans diverses zones du monde".

...... Pour les Albanais, il existe un capitalisme mondial indifférencié contre lequel évidemment tout "front anti-impérialiste" devient impensable.

 QUI CONTRE QUI ?

...... L'analyse Albanaise de la situation mondiale est greffée sur sa compréhension restrictive de la nature du social-impérialisme. Pour le PTA, le social-impérialisme n'est pas une nouveauté historique dans la sphère de l'impérialisme comme l'a été par exemple le nazisme. L'URSS est un État impérialiste comme les autres. Il n'y a pas, dans les rivalités des deux super-puissances, d'ennemie principale. L'Albanie refuse l'idée que la puissance qui aujourd'hui veut transformer "l'équilibre" existant, c'est l'URSS.
...... Mieux: le PTA continue à considérer les USA comme le chef de file impérialiste, ne bougeant pas d'un pouce par rapport aux analyses dépassées de la conjoncture des années 60.
...... La question: guerre ou pas guerre mondiale, superpuissance ou pas, là-dessus Chinois et Albanais sont d'accord. Le danger de guerre existe du fait des super-puissances. Mais sur le type de guerre il y a désaccord. Les Albanais envisagent la 3ème guerre mondiale sur le modèle de la 1ère guerre mondiale de 1914-1918. La 3ème guerre mondiale serait une guerre inter-impérialiste, symétrique à la 1ère, qui ne concerne pas le prolétariat.
...... Dès à présent, l'Albanie se prépare à la neutralité . "Neutralité" dont tout indique qu'elle s'étendra -ce qui est grave -au cas d'une agression de l'URSS contre la Chine, puisque la Chine est déjà qualifiée comme une "super-puissance impérialiste".

UNE POLITIQUE ABSTRAITE ET IDÉALISTE.

...... Le danger de guerre est réel. Les superpuissances se préparent pour une guerre mondiale. Jusque là pas de désaccord. Mais quelle va être la position des États socialistes dans cette affaire ? A cette question l'Albanie répond qu'il s'agira d'une guerre inter-impérialiste et qu'elle ne nous concerne pas: il n'y a rien à faire pour enrayer la guerre, rien à faire dans la guerre. Notre tâche est de préserver la révolution, de la continuer. Il n'y a pas à choisir entre les impérialismes, la guerre est leur politique, pas la notre.

...... Il s'agit là d'une attitude idéaliste car qui respectera cette neutralité et à quel prix ? Ne voit-on pas déjà aujourd'hui l' Albanie soutenir le Vietnam contre le Cambodge ? Comment expliquer ce geste sinon comme une monnaie d'échange vis-à-vis de l'URSS ? Qui applaudit le plus fort ( car il y en a d'autres aussi) lorsque l'Albanie attribue à la Chine le qualificatif de superpuissance la plus dangereuse, sinon l'URSS ?
...... Une "neutralité" en Europe de l'Ouest signifierait nécessairement: 10% de "neutralité", 90% de dépendance par rapport à Moscou.

...... Face aux appétits militaristes de l'URSS, face au colonialisme fasciste qu'elle impose déjà aux pays de l'Europe de l'Est, le prolétariat et le peuple auront nécessairement à définir leur ligne de résistance, et à assumer la question nationale. Il en ira de même face à l'agression de n'importe quelle puissance prétendant à l'hégémonie.
...... Les camarades Albanais n'accordent en fait aucune place à la question nationale au regard du risque de guerre et d'agression. Il en résulte déjà que des groupes notoirement néo-trotskystes, comme l'UDP au Portugal ou l'OCT en France, s'emparent de cette faiblesse pour utiliser à leur profit les thèses des Albanais.

ÉTAT ET PARTI.

...... La position de "neutralité" qui sous-tend la polémique des Albanais est certainement liée à des considérations géopolitiques (comme l'est du reste, à notre avis,. toute une partie de la politique de l'État Chinois) Il y aurait moindre mal si les Albanais limitaient leur politique à cet aspect des choses. Malheureusement -comme les Chinois -ils prétendent faire de leurs thèses une "ligne générale" pour le mouvement communiste international. Le PTA lance des directives au prolétariat mondial (il le faisait déjà en 1974, en poussant en particulier les ouvriers révolutionnaires français dans l'impasse du syndicalisme): il affirme que le prolétariat ne doit pas se mêler d'une guerre inter-impérialiste. Il doit simplement profiter des circonstances pour pratiquer tous azimuths sa politique contre le "féroce capitalisme mondial".
...... Certes, il appartient aux révolutionnaires, dans la mesure où la guerre ne peut être conjurée, de la transformer en révolution. Mais justement, pour ce faire, il faut prendre en compte le fait que les peuples dans la guerre auront à assumer la question nationale et que la question de l'envahisseur sera décisive en ce qui concerne les alliances. 

...... Sur la question de la guerre, le prolétariat ne peut se contenter d'une attitude passive. En la matière, le pacifisme est la garantie du désastre. Quand le PCF, au tout début de la guerre de 39-45 a refusé de prendre la tête de la résistance à l'envahisseur nazi, il a commis une faute dramatique, chèrement payée par la suite, malgré l'héroïsme des FTP. Laisser à De Gaulle le soin d'incarner la résistance, c'était laisser une chance à la bourgeoisie, massivement capitularde, de se reconstituer .
...... Avoir une attitude offensive, c'est être capable de prendre en compte la question nationale, savoir s'inscrire dans le rapport de force et non refuser la guerre. Guerre et révolution, dans les moments de guerre, ne peuvent être séparées. Et ceci d'autant plus qu'on peut fortement douter de la capacité des bourgeoisies européennes à assumer la question nationale.

VERS LE RENVERSEMENT D'ALLIANCES ?

...... L'analyse des Albanais repose, à notre avis, sur l'idée qu'en définitive des alliances seront toujours possibles avec les prétendus "sociaux-démocrates" tant au niveau de l'État Albanais qu'au niveau des partis marxistes-léninistes. Et c'est là d'ailleurs que leur position est la plus insoutenable. Ce n'est pas un hasard si les "partis" qu'ils ont rallié à leur cause sont tous des appendices des partis révisionnistes, ou des groupuscules néo-révisionnistes.

...... C'est dans cette même logique -garder les mains libres pour un renversement d'alliance -que les Albanais ont refusé la politique d'alliance militaire avec la Yougoslavie et la Roumanie proposée par Chou-En-Laï. Or, cette politique était à notre avis tout à fait sensée: la Roumanie et la Yougoslavie s'étaient opposées à l'intervention russe en Tchécoslovaquie. Tenter d'édifier entre les 3 États un bloc balkanique défensif (ce qui n'exigeait aucune concession idéologique) aurait inscrit l'Albanie dans le jeu des rapports de force mondiaux, avec une marge de manoeuvre beaucoup plus grande. Le superbe isolement actuel peut en revanche préparer la soumission aux hégémonies régionales, sans aucune prise sur la situation.

LE REFUS DU MAOISME CONDUIT A TERME A LA REGRESSION POLITIQUE.

...... En dernier ressort, cette méconnaissance du social-fascisme russe, tient au fait que non seulement le PTA a peu contribué à la connaissance de ce qu'était le révisionnisme moderne, mais qu'en outre il a nié tous les enseignements de la grande Révolution Culturelle prolétarienne. D'après les Albanais, le socialisme était en danger et "sur la demande de Mao-tsé-Toung lui-même, notre parti appuya la Révolution Culturelle" "bien qu'il ne fut pas d'accord sur nombre de principes qui étaient à la base de cette révolution".
...... Situation "compliquée et chaotique, résultat logique des luttes fractionnistes qui ont eu lieu au sein du PCC, contrairement aux principes" Voilà tout ce que le PTA retient de la grande révolution prolétarienne de notre temps.
...... Qu'il y ait lutte de classe au sein du Parti est inconcevable pour les Albanais. C'est pour eux un signe qu'il ne s'agit pas d'un parti prolétarien, mais petit-bourgeois ou militariste.
...... Qu'il y ait révolution dans un pays socialiste, c'est tout aussi inconcevable. C'est de l'anarchie. Malheureusement, c'est déjà ce que disaient les russes.
...... Cette négation de la lutte entre les deux voies, et de sa forme concentrée, la révolution culturelle, fait du PTA un parti à tout le moins retardataire. Mais en politique marxiste, le retard c'est, à terme, la régression. S'il persiste à rejeter le maoïsme, le PTA se condamne à errer de plus en plus.
...... Quelque soit l'appréciation que l'on porte sur la politique chinoise aujourd'hui, ne pas reconnaître que la GRCP fut un moment décisif pour les marxistes-léninistes du monde entier, notamment en ce qui concerne le problème de la restauration du capitalisme dans un pays socialiste et la lutte pour le communisme, c'est se mettre hors de l'histoire.
...... Toute politique qui ne tient pas compte de cette nouveauté historique dans son analyse de la conjoncture mondiale, n'est plus une politique mais du dogmatisme, de l'idéalisme. Elle s'interdit d'agir sur autre chose que les forces sociales et Étatiques qui sont en son sein, en les coupant des courants historiques réels.

...... Voilà pourquoi nous pensons que la position actuelle des Albanais fait plus de mal que de bien aux marxistes-léninistes et aux révolutionnaires du monde entier. Voilà pourquoi nous sommes contre. Si la scission du mouvement communiste international en 63 a posé de nombreux problèmes, nous pensons que la polémique actuelle des Albanais, et la "théorie" fausse et arriérée qui les accompagne, sont parfaitement nuisibles, et entraveront l'avancée des forces révolutionnaires.

...... Toutefois, le peuple Albanais et les communistes Albanais ont montré à maintes reprises leur détermination et leur lucidité. Ils peuvent fort bien reconnaître l'impasse et nous étonner à nouveau.

 

PETITE BIBLIOGRAPHIE :

-Enver Hodja: "Rapport présenté au VIlème congrès du PTA" (NBE) -"Lettre du Comité Central du PTA et du gouvernement Albanais au CC du PCC et au gouvernement Chinois" Juillet 78.

-"La politique belliciste Chinoise et la visite de Houa Kouo Feng dans les Balkans" 3 Septembre 1078,

-"Déclaration des Partis Marxistes-Léninistes d'Europe" (NBE)

 

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