LA THÉORIE DU
PRÉSIDENT MAO
SUR LA DIVISION EN TROIS
MONDES,
IMPORTANTE
CONTRIBUTION
AU
MARXISME-LÉNINISME
Rédaction du Renmin Ribao (1er novembre
1977)
Editions en langues
étrangères
PÉKIN
lutte qui oppose les peuples du monde
entier aux deux superpuissances -l'Union soviétique
et les Etats-Unis. Or, la lutte de classes qui se
déroule à l'intérieur de chaque pays
est, en fait, inséparablement liée à
cette lutte de classes à l'échelle mondiale.
Par conséquent, la division en trois mondes constitue
un bilan achevé de l'analyse des contradictions
fondamentales du monde d'aujourd'hui. Cette thèse
scientifique du président Mao a enrichi la
théorie selon laquelle l'impérialisme se
développe d'une façon inégale et les
contradictions entre les Etats impérialistes
aboutissent inévitablement à la guerre, elle a
enrichi la théorie sur le social-impérialisme,
la théorie selon laquelle la lutte des nations
opprimées est une importante composante de la
révolution socialiste du prolétariat mondial,
la théorie selon laquelle le prolétariat
international, les pays socialistes et les mouvements de
libération nationale doivent se soutenir
mutuellement, ainsi que la théorie sur la
stratégie et les tactiques de la révolution
prolétarienne. Ce sont là autant de
contributions importantes au
marxisme-léninisme.
Cette
brillante théorie du président Mao a
été l'objet des attaques pernicieuses des
sociaux-impérialistes soviétiques, et cela n'a
rien d'étonnant. On ne saurait s'attendre à ce
qu'ils admettent que l'Union soviétique est devenue,
sous leur domination, une superpuissance impérialiste
et le plus dangereux foyer de guerre mondiale, pas plus
qu'on ne peut attendre d'un renégat ou d'un agresseur
qu'il se reconnaisse comme tel. Ils vilipendent rageusement
la théorie de la division en trois mondes en
prétendant qu'elle rejette la lutte de classes,
qu'elle confond pays socialistes et pays capitalistes, etc.
Ces invectives ne sont pas seulement dirigées contre
le président Mao, ce grand marxiste, et contre le
grand Parti communiste chinois, elles visent aussi ces
grands hommes que furent Marx, Engels, Lénine et
Staline. Comme nous l'avons déjà vu, sur le
plan des principes, la division en trois mondes,
énoncée par le président Mao, s'accorde
parfaitement avec la classification des forces politiques en
Europe, établie par Marx et Engels dans la seconde
moitié du XIXe siècle et dont le
critère était l'attitude à
l'égard de l'Empire des tsars, avec la division du
monde, par Lénine, après la Première
guerre mondiale, en trois catégories d'Etats, et avec
la classification des pays, par Staline, avant et pendant la
Seconde guerre mondiale, en Etats agresseurs et Etats non
agresseurs, en camp fasciste et camp antifasciste; et elle
constitue le développement logique de leur
théorie sur la classification des forces politiques
mondiales. Il est vrai que ceux qui dénigrent
furieusement la théorie de la division en trois
mondes s'attribuent aujourd'hui encore le titre de
"continuateurs fidèles" de la cause de Lénine.
Mais pourrions-nous, lorsqu'il s'agit de porter un jugement
sur quelqu'un, nous baser sur la bannière qu'il agite
et non pas sur ses actes ? Il n'y a qu'à juger sur
les actes pour le constater: Ce sont eux
précisément qui ont trahi la lutte de classe
du prolétariat et fait dégénérer
un Etat socialiste en Etat capitaliste.
Dans
notre pays, il y en avait aussi qui s'opposaient avec rage
à la théorie du président Mao sur la
division en trois mondes, c'étaient les Quatre- Wang
Hong-wen, Tchang Tchouen-kiao, Kiang Tsing et Yao Wen-yuan.
Brandissant la bannière la plus
"révolutionnaire", ils s'opposaient à ce que
notre pays soutienne le tiers monde, s'unisse avec toutes
les forces susceptibles d'être unies et combatte
l'ennemi le plus dangereux. Ils ont tenté de saper
l'établissement d'un front uni international contre
l'hégémonisme et ont perturbé la lutte
que notre pays mène contre
l'hégémonisme, afin de satisfaire aux besoins
du social-impérialisme soviétique. Leurs
activités de sape ont eu dans certaines limites une
influence néfaste; mais notre Parti et notre
gouvernement ont toujours appliqué fermement la ligne
révolutionnaire élaborée par le
président Mao pour les affaires
étrangères. La bande des Quatre ne
représentait aucunement le peuple chinois qui honnit
ces traîtres.
Les
sociaux-impérialistes soviétiques -et les
Quatre faisaient de même- ont beau vouer une haine
implacable à la théorie sur la division en
trois mondes, cette théorie se voit confirmée
par des faits objectifs toujours plus nombreux dans la
politique mondiale de nos jours, et elle engendre ainsi une
force toujours plus grande. Le président Houa
Kouo-feng a dit dans son rapport politique au XIe
Congrès du Parti communiste chinois: "La
théorie du président Mao sur la division en
trois mondes indique clairement quelle est l'orientation
à suivre dans la lutte actuelle sur le plan
international, quelles sont les forces principales de la
révolution, quels sont nos principaux ennemis et
quelles s'ont les forces intermédiaires, susceptibles
d'être ralliées et unies, ce qui permet au
prolétariat international d'unir, dans la lutte de
classes sur le plan mondial, toutes les forces qui peuvent
s'unir à lui et de former le front uni le plus large
en vue de combattre les principaux ennemis." Ce concept
stratégique ne répond pas seulement aux
exigences stratégiques de la lutte du
prolétariat international et de celle des peuples et
nations opprimés du monde entier à notre
époque, il répond aussi aux exigences
stratégiques du combat pour le triomphe du socialisme
et du communisme. Il encouragera tous les peuples à
s'unir pour arracher de grandes victoires dans la lutte
contre l'impérialisme et l'hégémonisme,
suivant une orientation ferme et claire.
Les deux superpuissances,
l'Union soviétique
et les Etats-Unis, sont les
ennemis communs des
peuples du monde, et l'Union
soviétique constitue
le plus dangereux foyer de
guerre mondiale
L'apparition des deux
superpuissances est un phénomène nouveau dans
l'histoire du développement de l'impérialisme.
L'inégalité du développement de
celui-ci aboutit nécessairement à une suite de
conflits et de guerres. Ceux-ci à leur tour
accentuent inéluctablement cette
inégalité, jusqu'à donner naissance aux
superpuissances impérialistes qui, aujourd'hui, se
placent au-dessus des Etats impérialistes en
général. Lénine disait:
"L'impérialisme, c'est
l'oppression croissante des nations du globe par une
poignée de grandes puissances, c'est l'époque
des guerres entre ces grandes puissances pour l'accentuation
et l'élargissement de cette oppression des
nations."(28) Aujourd'hui, de
cette poignée de grandes puissances
impérialistes il n'en reste plus que deux, l'Union
soviétique et les Etats-Unis, à pouvoir se
disputer l'hégémonie mondiale, les autres
puissances impérialistes étant tombées
au rang d'Etats de deuxième ou troisième
ordre. Ce qui caractérise les superpuissances, c'est
que leur pouvoir d'Etat est contrôlé par un
capital monopoleur particulièrement concentré
et qu'elles se livrent à l'échelle mondiale
à l'exploitation économique, à
l'oppression politique et à la mainmise militaire en
s'appuyant sur des forces économiques et militaires
de loin supérieures à celles des autres pays;
chacune d'elles s'assigne pour but l'hégémonie
mondiale et, à cette fin, se prépare
furieusement à déclencher une nouvelle guerre
mondiale.
Si, dans
l'histoire du développement de l'impérialisme,
on avait pu voir quelques grandes puissances qui tentaient
de conquérir l'hégémonie mondiale,
elles sont toutefois hors de comparaison avec l'Union
soviétique et les Etats-Unis d'aujourd'hui. La
rivalité soviéto- américaine pour
l'hégémonie est un produit spécifique
de l'évolution historique d'après la Seconde
guerre mondiale.
Le
capital monopoleur américain a atteint un
degré fantastique de concentration et d'expansion
dans l'après-guerre. Selon des statistiques
récentes, en 1976, douze très grandes
sociétés industrielles, dont le chiffre de
vente dépasse 10 milliards de dollars, totalisaient
respectivement 27 et 29 pour cent des avoirs et du chiffre
de vente des 500 plus grandes sociétés
industrielles du pays; 61 pour cent des avoirs et
dépôts - des cinquante banques commerciales les
plus importantes étaient aux mains des dix plus
grandes.(29) Au cours des vingt et quelques dernières
années, l'exportation des capitaux américains,
qui ont atteint un haut degré de concentration dans
l'après-guerre, s'est accrue à un rythme
fulgurant: de 11,8 milliards de dollars en 1950, les
investissements privés directs à
l'étranger sont passés en 1976 à 137,2
milliards, ce qui représente une augmentation
énorme.(30) Cette concentration si forte et si rapide
du capital monopoleur constitue la base économique de
cette superpuissance impérialiste que sont les
Etats-Unis. L'impérialisme américain,
grâce à la suprématie économique
et militaire qu'il s'est acquise pendant la guerre, au
monopole qu'il détenait dans le domaine des armes
atomiques et des sciences et techniques militaires de
pointe, à l'instauration d'un système
monétaire mondial centré sur le dollar et par
le biais des blocs militaires placés sous son
contrôle exclusif et couvrant l'Amérique du
Nord, Centrale et du Sud, l'Europe, l'Asie et
l'Océanie, s'est assuré une position
hégémonique sans précédent dans
le monde capitaliste, plaçant tous les autres pays
capitalistes sous sa dépendance. S'étant
posés depuis longtemps en gendarme du monde, les
Etats-Unis se sont rendus coupables de crimes innombrables
et odieux contre les peuples révolutionnaires (y
compris le peuple américain) et les nations
opprimées. Cependant, l'impérialisme
américain, cet ennemi commun de tous les peuples, qui
avait dicté sa loi pendant un temps, a essuyé
de rudes coups dans les guerres d'agression qu'il avait
lancées contre les peuples asiatiques et dont il
pensait pouvoir aisément sortir vainqueur. Le
vaillant peuple coréen a été le premier
à battre en brèche le mythe de
l'invincibilité des Etats-Unis. La guerre contre
l'agression américaine et pour le salut national
menée par les peuples du Viet Nam, du Cambodge et du
Laos a précipité l'impérialisme
américain dans des crises tant militaires et
politiques qu'économiques et a hâté son
déclin. Entre-temps, l'Europe occidentale, le Japon
et d'autres pays avaient graduellement rétabli et
développé leur potentiel économique, et
intensifié leur concurrence avec les Etats-Unis.
Force a été à l'impérialisme
américain d'admettre qu'il ne pouvait plus faire la
pluie et le beau temps sur toute la planète;
cependant les Etats-Unis n'en restent pas moins la plus
grande puissance du monde capitaliste, et ils
s'évertuent toujours à conserver leur
hégémonie.
Alors que
les Etats-Unis s'enlisaient dans la guerre et
s'affaiblissaient, le social-impérialisme
soviétique les rattrapait. La clique des
renégats Khrouchtchev-Brejnev a usurpé les
fruits de l'édification socialiste que le peuple
soviétique poursuivait depuis plus de trente ans. Pas
à pas, elle a transformé un grand pays
socialiste en une grande puissance impérialiste.
L'évolution pacifique de l'Union soviétique
socialiste vers une Union soviétique capitaliste
était depuis longtemps ce que souhaitaient les
impérialistes. Or, du fait de la loi du
développement inégal de l'impérialisme
et de la loi de la rivalité des impérialismes
en vue de l'hégémonie mondiale, cette
évolution a engendré un adversaire
féroce échappant à leur contrôle.
Comme on sait, la clique des renégats
révisionnistes soviétiques a transformé
l'économie socialiste fortement centralisée en
une économie capitaliste monopoliste d'Etat qui est
parvenue à un degré de concentration que les
Etats-Unis sont incapables d'atteindre. L'Union
soviétique a profité des dix années
où les Etats-Unis s'embourbaient dans la guerre
d'agression au Viet Nam, au Cambodge et au Laos pour
accélérer l'expansion de ses forces; elle a
diminué l'écart économique entre elle
et les Etats-Unis, et a considérablement accru sa
puissance militaire, rattrapant les Etats-Unis pour ce qui
est de l'armement nucléaire, et les dépassant
sur le chapitre des armes conventionnelles. A mesure que
grossissait son potentiel militaire et économique, le
social-impérialisme soviétique a poursuivi
toujours plus frénétiquement son infiltration
et son expansion dans toutes les régions du monde,
fait étalage de sa force militaire sur terre, sur mer
et dans les airs; et une rivalité acharnée
l'oppose aux Etats-Unis à l'échelle
planétaire. Tout cela a révélé
qu'elle nourrissait des visées agressives, sans
précédent dans l'Histoire.
Lénine disait: les impérialistes
"partagent le monde
'proportionnellement aux capitaux', 'selon les forces de
chacun' ".(31) Et si les deux
superpuissances -l'Union soviétique et les Etats-Unis
-veulent l'une et l'autre se rendre maîtres du monde,
c'est en s'appuyant sur leurs forces économiques et
militaires de loin supérieures à celles des
autres pays qu'elles comptent y parvenir. En 1976, le P.N.B.
des Etats-Unis se chiffrait à plus de 1 690 milliards
de dollars et celui de l'Union soviétique, à
plus de 930 milliards,(32) soit au total 40 pour cent
environ du chiffre mondial. En termes de valeur globale de
la production industrielle, chacun de ces deux pays a
dépassé les trois principaux pays capitalistes
d'Europe -République fédérale
allemande, France et Grande-Bretagne- réunis. Leurs
forces militaires dépassent d'encore plus loin celles
de tout autre pays impérialiste. Ils disposent chacun
de milliers d'armes nucléaires stratégiques,
de centaines de satellites militaires, d'une dizaine de
milliers d'avions militaires, de centaines de
bâtiments de ligne et de grandes quantités
d'autres matériels conventionnels. Tous deux ont un
budget militaire de loin supérieur à celui de
l'Europe occidentale, du Japon et du Canada réunis.
Ainsi, ces deux super-puissances possèdent, en temps
de paix, une machine de guerre sans précédent
dans l'Histoire de l'humanité.
L'Union
soviétique est une grande puissance, mais non une
superpuissance impérialiste, se récrie la
clique des renégats révisionnistes
soviétiques. Cette affirmation mérite-t-elle
d'être prise au sérieux ? Existe-t-il des
activités impérialistes de pillage
économique, de contrôle politique ou
d'expansion militaire auxquels les Etats-Unis se sont
livrés et dont l'Union soviétique se soit
abstenue ?
Le
principal moyen adopté par les Etats-Unis pour
exploiter les autres pays, c'est d'exporter des capitaux
sous forme d'investissements outre-mer. Selon les
statistiques officielles américaines, en 1976, les
Etats-Unis ont retiré plus de 22,4 milliards de
dollars de bénéfice, y compris les droits
d'exclusivité, des investissements privés
directs à l'étranger, le taux de
bénéfice atteignant plus de 16 pour cent.(33)
Voilà qui témoigne de l'activité
abominable des capitalistes monopoleurs américains
qui font suer sang et eau aux peuples du monde. Certes, le
montant global des profits que l'Union soviétique a
extorqués à l'étranger est
inférieur au chiffre réalisé par les
Etats-Unis, mais elle ne le cède en rien à ces
derniers quant aux méthodes de spoliation. En ce qui
concerne les pays du tiers monde, c'est surtout par le biais
de l"'aide économique" et de l"'assistance militaire"
qu'elle réalise d'énormes profits en achetant
à vil prix et en vendant au prix fort aux pays qui
reçoivent son "aide". Citons quelques exemples:
l'Union soviétique vend à l'Inde, sous le nom
de l"'aide", ses marchandises à un prix parfois de 20
à 30 pour cent, voire trois fois supérieur
à celui du marché international, alors qu'elle
achète les marchandises indiennes à un prix
qui est parfois de 20 à 30 pour cent inférieur
au cours mondial.(34) Selon des données provenant du
Commerce extérieur de
l'Union soviétique, le
prix du gaz naturel que l'Union soviétique importe
des pays d'Asie représente environ la moitié
de celui auquel elle vend ce produit à l'Occident.
D'après la même source, les prix de
l'anthracite, de la fonte, etc. exportés par l'Union
soviétique à destination de l'Egypte sont
supérieurs de 80 à 150 pour cent à ceux
des produits du même genre qu'elle vend à
l'Allemagne occidentale.(35) Selon la presse occidentale, au
cours de la guerre arabo-israélienne d'octobre 1973,
"la Russie avait non seulement demandé le paiement
comptant des armes livrées, mais encore elle en avait
augmenté le prix au plus fort des
hostilités".(36) Et après que les principaux
pays exportateurs de pétrole arabes eurent
versé cette somme en dollars pour le compte de
l'Egypte, l'Union soviétique l'a
créditée sur le marché européen
avec un taux d'intérêt exorbitant de 10 pour
cent ou même plus.(37)
C'est par
le truchement des sociétés multinationales et
autres instruments d'agression que les Etats-Unis
contrôlent l'économie et la politique de
nombreux pays. A présent, l'Union soviétique
mène ce genre d'activités principalement dans
le cadre de la "communauté socialiste". Sous
l'enseigne de la "division internationale du travail", de la
"coordination des plans", de l"'intégration
multilatérale", de l"'intégration
structurale", etc., elle a la haute main sur les secteurs
vitaux de l'économie d'un certain nombre de pays
qu'elle spolie et soumet à son contrôle sans
vergogne dans les domaines des matières
premières, des débouchés, des prix du
commerce extérieur, des plans de production, des
fonds et même de la main-d'oeuvre requis pour la
construction de base, et elle s'efforce d'attirer
complètement dans son orbite l'économie et la
souveraineté "limitée" de ces pays, autrement
dit, de réaliser la soi-disant
"propriété socialiste internationale" de la
"communauté",(38)
Pour
réaliser de substantiels profits et placer les autres
pays sous leur coupe, les Etats-Unis se livrent en grand au
commerce des armes dans le monde entier; de 1966 à
1976, ils en ont exporté pour 34,9 milliards de
dollars. Poursuivant un même but, l'Union
soviétique en a vendu, dans la même
période; pour 20,2 milliards de dolars.(39) Selon les
statistiques de l'Agence de contrôle des armes et de
désarmement des Etats-Unis, les exportations d'armes
de l'Union soviétique s'élevaient
déjà, pour 1974, à 5,5 milliards de
dollars, soit 37,5 pour cent de la valeur globale des
exportations mondiales de matériel de guerre durant
la même année, ce qui a fait de ce pays le plus
important marchand de canons immédiatement
après les Etats-Unis. En outre, l'Union
soviétique s'évertue par divers moyens
à mettre sous sa férule les Etats qui lui
achètent du matériel de guerre, notamment en
interrompant la fourniture des pièces de rechange ou
en les contraignant à payer leurs dettes sans
délai.
Pour se
débarrasser des obstacles qui les empêchaient
d'établir leur hégémonie, les
Etats-Unis ont renversé Les gouvernements
légaux d'une série de pays d'Amérique
latine, d'Asie et d'Afrique.. L'Union soviétique
s'est livrée et se livre à la même
besogne dans certains pays d'Afrique et d'Europe
orientale.
Les
Etats-Unis ont des forces armées d'environ 400 000
hommes stationnées en territoire étranger.
Quant aux troupes soviétiques stationnées dans
d'autres pays, elles comptent environ 700 000 hommes; de
plus, l'Union soviétique a placé
complètement la Tchécoslovaquie,
universellement reconnue comme un Etat souverain, sous une
occupation militaire prolongée (en fait
illimitée).
Par des
traités militaires, les Etats-Unis ont
transformé en bases militaires des territoires de
nombreux pays. L'Union soviétique s'est
approprié des bases ou installations militaires en
Europe orientale, en République populaire de
Mongolie, à Cuba, en Afrique, en
Méditerranée et dans l'océan Indien;
qui plus est, elle cherche sans scrupules à
perpétuer son occupation des territoires
septentrionaux et des eaux territoriales du nord du Japon et
même à s'approprier l'archipel norvégien
du Spitzberg. Un mot qui ne manque pas de piquant circule
dans les milieux diplomatiques occidentaux: "Ce qui est
à moi m'appartient; ce qui est à toi, on peut
en négocier l'appartenance." Encore que l'Union
soviétique ne pense pas toujours qu'il soit
nécessaire de décider, par d'ennuyeuses
négociations, "si ce qui est à toi
m'appartient".
Les
Etats-Unis avaient incité des mercenaires à
envahir Cuba, ce qui leur a valu un triste renom. L'Union
soviétique, elle, en a dépêché
pour mener une intervention armée en Angola, une
invasion au Zaïre, et elle continue à
étendre sa sphère
d'agression.
Bref,
l'Union soviétique et les Etats-Unis sont au
même titre des superpuissances impérialistes,
et au même titre ils sont les plus grands exploiteurs
et oppresseurs internationaux, les plus grandes forces
d'agression et de guerre, les ennemis communs des peuples du
monde entier. Lénine disait: "Ne peut être socialiste un
prolétariat qui prend son parti de la moindre
violence exercée par 'sa' nation à l'encontre
d'autres nations."(40) Le
comportement de l'Union soviétique dans les affaires
internationales n'a depuis longtemps plus rien de socialiste
ni de prolétarien, c'est de l'impérialisme et
de l'hégémonisme purs et simples. Qui plus
est., des deux superpuissances, l'Union soviétique
est l'impérialisme le plus féroce, le plus
aventureux, le plus fourbe, et elle constitue le foyer de
guerre mondiale le plus dangereux.. Pourquoi une telle
formulation s'impose-t-elle ? Est-ce parce que l'Union
soviétique occupe toujours, en violation des
traités, des territoires frontaliers du nord-est et
du nord-ouest de la Chine et qu'elle menace sa
sécurité ? Non, car les Etats-Unis, qui
occupent toujours le territoire chinois de Taïwan,
menacent tout autant la sécurité de la Chine.
Il est évident que le peuple de chaque région
peut, selon sa propre situation, déterminer laquelle
des superpuissances ou quel pays impérialiste
constitue le plus directement une menace pour lui. Mais ce
dont nous parlons ici n'est pas une question
spécifique propre à une région
donnée, c'est un problème
général de la situation mondiale dans son
ensemble. Que, dans l'arène internationale, l'Union
soviétique soit devenue la plus dangereuse des deux
superpuissances n'est nullement dû à des causes
fortuites, temporaires et particulières, cela tient
à l'ensemble des conditions historiques qui ont fait
de l'Union soviétique une superpuissance
impérialiste.
Premièrement, l'Union soviétique
social-impérialiste est encore plus agressive et plus
aventureuse, du fait qu'elle est une grande puissance
impérialiste qui a surgi après les Etats-Unis.
il y a longtemps que Lénine a dit: - Les derniers
venus des Etats impérialistes réclamaient un
nouveau partage du monde, ils sont venus "prendre part au banquet du capitalisme alors
que toutes les places ; étaient déjà
prises" ; il leur fallait donc
être "des rapaces et des
brigands pires encore".(41)
"Sans procéder à
un repartage des colonies par la violence,
les nouveaux
pays impérialistes ne
peuvent obtenir les privilèges dont jouissent les
puissances impérialistes plus
vieilles (et moins fortes).(42) De nos jours, pour devenir le
maître absolu du monde, le social-impérialisme
soviétique se voit donc obligé de disputer du
terrain aux Etats-Unis, de la même façon
qu'agirent l'Allemagne du temps de Guillaume II et d'Hitler,
et les Etats-Unis au lendemain de la Seconde guerre
mondiale, vis-à-vis de la Grande-Bretagne et d'autres
impérialismes ancienne manière. C'est
là une loi de l'Histoire qui ne dépend pas de
la volonté de l'homme.
Ainsi, le président
Mao avait indiqué en février 1976 au cours
d'un entretien: "Les Etats-Unis
ont des intérêts à protéger dans
ce monde, tandis que l'Union soviétique s'attache
à pratiquer l'expansion. Cela ne saurait
changer." Certes,
l'impérialisme américain, lui aussi, cherche
toujours à s'assurer l'hégémonie
mondiale, mais le déploiement de ses forces est tel
qu'il doit à présent s'attacher à
protéger ses intérêts acquis et, par
conséquent, rester sur la défensive du point
de vue de la stratégie globale. Par contre, Brejnev,
qui arbore l'enseigne de la "paix" a déclaré
sans ambages que "le renforcement de sa puissance
économique et défensive a permis à
l'Union soviétique d'engager l''offensive' active
dans l'arène internationale",(43) et que "maintenant
sur le globe, il n'y a pas, semble-t-il, un seul coin
où la situation ne doive pas être prise en
considération d'une manière ou d'une autre
dans l'élaboration de notre politique
extérieure."(44) En fait, cela revient à dire
que l'Union soviétique a décidé
d'adopter une stratégie offensive pour violer la
souveraineté de tous les autres pays, affaiblir et
évincer les forces américaines dans les
diverses régions du monde afin de s'ériger en
suzerain mondial.
Deuxièmement, en raison de l'insuffisance relative de
ses forces économiques, le social-impérialisme
soviétique ne peut poursuivre son expansion qu'en
recourant principalement à la force militaire et
à la menace de guerre. Bien qu'elle l'emporte de loin
sur les pays impérialistes de deuxième ordre
quant au potentiel économique, l'Union
soviétique paraît encore faible face à
son puissant rival et aux exigences qu'elle doit remplir
pour s'assurer l'hégémonie mondiale. Aussi se
livre-t-elle frénétiquement à
l'accroissement des armements et aux préparatifs de
guerre pour s'assurer la suprématie militaire afin de
remédier à son infériorité
économique en pillant les ressources et les richesses
des autres pays et en spoliant leurs travailleurs. C'est
d'ailleurs la voie que la Russie tsariste et les fascistes
allemands, italiens et japonais ont suivie dans le
passé. Les effectifs des forces armées
soviétiques sont maintenant deux fois plus nombreux
que ceux des Etats-Unis; pour les armes nucléaires
stratégiques, le nombre des vecteurs dont elle
dispose est supérieur de plus de quatre cents
unités(45) à celui des Etats-Unis; elle a
aussi sur eux un avantage considérable pour ce qui
est de la quantité des chars, véhicules
blindés, canons et autres armes conventionnelles.
Elle dispose d'une "marine de type offensif" dont le tonnage
total équivaut presque à celui des Etats-Unis.
On estime en Occident que ces dernières
années, les dépenses militaires de l'Union
soviétique se sont accrues de 4 à 5 pour cent
en moyenne par an, ce qui les porte à 12 ou 15 pour
cent environ du P.N.B. (les dépenses militaires des
Etats-Unis représentent 6 pour cent environ du
P.N.B.). Et celles de 1976 atteignent approximativement 127
milliards de dollars, soit environ 24 pour cent de plus que
celles des Etats-Unis qui sont de 102,7 milliards de
dollars.(46) Tout cela montre que pour disputer
l'hégémonie mondiale aux Etats-Unis, l'Union
soviétique ne manquera pas de mettre en oeuvre une
stratégie offensive et d'utiliser comme principaux
moyens la force armée et la menace du recours
à la force armée.
Troisièmement, la clique monopoliste bureaucratique
de l'Union soviétique a transformé une
économie socialiste d'Etat hautement
concentrée en une économie capitaliste
monopoliste d'Etat plus concentrée que celle de
n'importe quel pays impérialiste, et elle a
transformé le pouvoir de dictature du
prolétariat en dictature fasciste, ce qui permet au
social-impérialisme soviétique de militariser
plus facilement toute l'économie nationale et tout
l'appareil d'Etat. Non contente d'avoir affecté 20
pour cent du revenu national aux dépenses militaires,
la clique Brejnev clame cyniquement qu'il faut "être
toujours prêt à placer l'économie sur
l'orbite de guerre".(47) Elle ne cesse de renforcer son
appareil d'Etat, s'efforçant d'atteler le peuple
soviétique à son char de guerre. Le K.G.B.,
service secret de l'U.R.S.S., est devenu une
épée suspendue au-dessus du peuple
soviétique et de bon nombre de pays. Par le canal de
leur propagande, diffusée par les journaux et
périodiques, de la littérature et des arts, de
l'enseignement scolaire, etc., les autorités
soviétiques n'épargnent aucun effort pour
inculquer aux masses populaires le venin du militarisme,
prêcher le chauvinisme grand-russe, glorifier
méthodiquement les chefs militaires et
gouvernementaux et les aventuriers de la Russie tsariste qui
"s'étaient acquis des mérites" dans
l'agression; elles déclarent ouvertement qu'elles
suivront la "tradition" expansionniste des vieux tsars, en
vue d'aligner, au premier appel, des dizaines de millions
d'hommes qui leur serviraient de chair à canon dans
une nouvelle guerre d'agression.
Quatrièmement, le social-impérialisme
soviétique est né de la
dégénérescence du premier Etat
socialiste. Ainsi, il peut donner partout le change en
exploitant le prestige de Lénine et en arborant le
drapeau du "socialisme". La politique d'agression et
d'hégémonie appliquée par
l'impérialisme américain a une longue
histoire; à d'innombrables reprises, elle a
soulevé dans le monde la résistance du
prolétariat et des peuples et nations opprimés
ainsi que de toutes les personnalités éprises
de justice -y compris celles des Etats-Unis -et fait l'objet
de leurs dénonciations et condamnations. L'opinion
progressiste, à travers le monde, a percé
à jour sa nature: et elle continuera à la
combattre fermement. Sous ce rapport, le
social-impérialisme soviétique est un nouveau
venu et, de plus, il est affublé d'un masque
"socialiste". Lui résister, le dénoncer et le
condamner, c'est là un combat beaucoup plus grave.
Pour que les peuples du monde puissent connaître son
véritable visage, d'immenses efforts sont
nécessaires. Bien que les dessous de la politique
soviétique d'agression et d'hégémonie
se révèlent de jour en jour et que son
enseigne "socialiste" devienne chaque jour plus terne, on ne
peut toutefois estimer qu'elle ait perdu tout pouvoir
trompeur. C'est toujours en s'affublant d'un manteau
-"accomplissement des devoirs internationalistes", "soutien
au mouvement de libération nationale", "lutte contre
l'impérialisme ancien et nouveau", "sauvegarde des
intérêts de la paix et de la
démocratie", etc.- qu'elle se livre à
l'agression, à l'intervention, à la subversion
et à l'expansion. Il faut dans bien des cas passer
par tout un processus pour connaître sa nature; notre
pays, la Chine, en a fait 1'expérience à ses
dépens. On ne saurait nier que ce rôle
trompeur, propre à l'Union soviétique,
accentue son caractère particulièrement
dangereux en tant que superpuissance
impérialiste.
Du fait
des particularités historiques objectives dont nous
venons de parler, l'Union soviétique constitue
irrécusablement un foyer de guerre mondiale plus
dangereux encore que les Etats-Unis.
La
politique d'agression et l'hégémonisme de
l'impérialisme américain n'ont nullement
changé, pas plus que n'ont diminué
l'exploitation et l'oppression qu'il fait peser sur son
peuple et les autres peuples. Les superpuissances -l'Union
soviétique et les Etats-Unis- sont donc toutes deux
les ennemis communs des peuples du monde. Tout cela ne fait
aucun doute. Mais si, après avoir constaté
tous les faits énumérés plus haut, nous
continuons à mettre sur le même plan les deux
superpuissances, sans établir de distinction entre
elles, et à ne pas indiquer clairement que l'Union
soviétique est le fauteur de guerre mondiale le plus
dangereux, cela ne fera qu'émousser la vigilance
révolutionnaire des peuples du monde et entretenir la
confusion sur la cible principale de la lutte contre
l'hégémonisme. Par conséquent, on ne
doit en aucune façon répondre aux besoins de
l'Union soviétique dans ses manoeuvres trompeuses et
conspiratrices, et donner le feu vert à ses
préparatifs de guerre et d'agression.
Les pays et peuples du
tiers monde constituent
la force principale dans la
lutte contre
l'impérialisme, le
colonialisme et l'hégémonisme
Dans la lutte commune
du monde contre l'hégémonisme des deux
superpuissances -l'Union soviétique et les
Etats-Unis-, contre l'impérialisme et le
colonialisme, les pays et les peuples du tiers monde
constituent la force principale. Le 25 octobre 1966, le
président Mao affirmait dans un message:
"Les tempêtes
révolutionnaires en Asie, en Afrique et en
Amérique latine porteront inéluctablement
à l'ensemble du vieux monde des coups
écrasants, décisifs." C'était là une prévision
scientifique, une haute appréciation du rôle
que les peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique
latine sont appelés à jouer dans la lutte
révolutionnaire anti-impérialiste mondiale,
celui de force principale.
Sur quoi
cette affirmation se fonde-t-elle ? Après la Seconde
guerre mondiale, les peuples révolutionnaires d'Asie,
d'Afrique, d'Amérique latine et des autres
régions se sont tenus en première ligne dans
la lutte contre l'impérialisme et le colonialisme,
ils ont mené sans cesse des luttes armées
révolutionnaires et remporté une série
de magnifiques victoires qui ont modifié la
physionomie du monde de l'après-guerre, ce qui a
considérablement encouragé et soutenu le
prolétariat international et les peuples
engagés dans la lutte révolutionnaire anti-
impérialiste. En 1949, ce fut le triomphe de la
révolution chinoise; en 1953, la victoire en
Corée dans la guerre contre l'agression
américaine, pour défendre la patrie; en 1955,
la tenue de la Conférence afro-asiatique de Bandoeng;
en 1956, la victoire du peuple égyptien dans la
guerre du canal de Suez; en 1959, la victoire de la guerre
révolutionnaire de Cuba, puis une série
d'autres victoires dans les mouvements nationaux
démocratiques en Amérique latine,
jusqu'à la lutte pour la démocratie qui s'est
déroulée au Chili au début des
années 70; en 1962, la victoire de l'Algérie
dans sa guerre de libération nationale. Les
années 60 ont vu se dérouler les luttes
héroïques des peuples de nombreux pays d'Asie et
d'Afrique pour conquérir et sauvegarder leur
indépendance, luttes qui ont ébranlé le
monde. En 1971, la Chine a été rétablie
dans son siège légitime aux Nations Unies. En
1975, ce fut l'issue victorieuse de la guerre poursuivie par
les peuples du Viet Nam, du Cambodge et du Laos contre
l'agression américaine et pour le salut national. Les
années 70 ont été témoins de la
victoire de la guerre pour l'indépendance en
Guinée-Bissau et au Mozambique et du
développement continu des guerres pour
l'indépendance dans d'autres pays ainsi que des coups
cinglants que l'Egypte, le Soudan et d'autres pays ont
portés à la mainmise de l'Union
soviétique et à ses complots de subversion. En
1977, le peuple zaïrois est sorti vainqueur de la
guerre contre l'invasion des mercenaires à la solde
de l'Union soviétique. Depuis plus de 20 ans, les
pays arabes et le peuple palestinien ont persisté
dans la guerre et la lutte contre l'agression. Et depuis
plus de 30 ans se poursuit l'essor de la résistance
des peuples africains au racisme blanc, le
développement en profondeur du mouvement national et
démocratique dans lequel se sont inflexiblement
engagés les peuples des pays du Sud-Est asiatique, et
on a vu accéder à l'indépendance plus
de 80 pays en Asie, en Afrique, en Amérique latine et
dans d'autres régions. Toute cette suite de victoires
qui ont couronné ces grandes luttes
représentent la puissante force motrice qui a
changé le cours de la révolution mondiale dans
l'après-guerre. Le système colonialiste s'est
désagrégé. La première
superpuissance, l'impérialisme américain, a
subi une défaite historique. Et l'autre
superpuissance, le social-impérialisme
soviétique qui a vu le jour par la suite, est en
train de suivre l'ornière des
Etats-Unis.
L'entrée en scène du tiers monde en tant que
force principale dans la lutte mondiale contre
l'impérialisme, le colonialisme et
l'hégémonisme a créé une
situation sans précédent dans l'Histoire de
l'humanité. Comment en expliquer l'apparition
?
En
premier lieu, près de 3 milliards d'esclaves, soit
l'écrasante majorité de la population
mondiale, ont secoué le joug du colonialisme ou sont
en train de le briser. Cela montre qu'un changement
historique fondamental est survenu dans le rapport mondial
des forces de classes.
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Notes:
(28) V. I. Lénine: "Le Prolétariat
révolutionnaire et le droit des nations à
disposer d'elles-mêmes", OEuvres de
Lénine, tome 21.
(29) Fortune, périodique américain,
numéros de mai et juillet 1977.
(30) Survey of Current Business, périodique
américain, numéro 8, 1977.
(31) V. I. Lénine: "L'Impérialisme, stade
suprême du capitalisme", OEuvres de
Lénine, tome 22.
(32) "Rapport économique international du
président américain au Congrès",
janvier 1977.
(33) Survey of Current Business, périodique
américain, numéro 8, 1977.
(34) Jad-O-Jehad, hebdomadaire indien, Jammu,
décembre 1973, et India Today, brochure
éditée en avril 1974 par l'Association des
Ouvriers indiens en Grande-Bretagne.
(35) Le Commerce extérieur de l'Union
soviétique, 1970-1976.
(36) Le Monde, journal français, 18 avril
1974.
(37) Money Manager, périodique
américain, 14 avril 1974.
(38) Intervention de O. Bogomolov publiée dans la
revue Problèmes de la paix et du socialisme, N°
6, 1974.
(39) U.S. News and World Report, août 1977.
(40) V. I. Lénine: "Le Socialisme et la guerre",
OEuvres de Lénine, tome 21.
(41) V. I. Lénine: "La Guerre et la
révolution", OEuvres de Lénine, tome
24.
(42) V. I. Lénine: "L'Impérialisme et la
scission du socialisme", OEuvres de Lénine,
tome 23.
(43) Discours prononcé par Brejnev le 7 octobre
1975 à la séance consacrée au 250e
anniversaire de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S.
(44) "Rapport de Brejnev au XXVe Congrès du P.C.
de l'U.R.S.S. "
(45) Le Rapport des forces militaires 1977-1978,
publié par l'Institut international d'études
stratégiques de Londres.
(46) Ibidem.
(47) Sokolovsky: La Stratégie militaire.
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