VIVE LA COMMUNE DE PARIS !

(traduit et monté par l' "Humanité Rouge" d'après une bande dessinée de la République Populaire de Chine).
-Petite Collection Prolétarienne l'Humanité Rouge n°1-

-images 45 à 50-

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45. Le 20 mai, l'armée réactionnaire de Thiers lance une nouvelle offensive générale contre Paris. Le 21, conduite par un mouchard et aidée par les troupes prussiennes, elle attaque par surprise les défenses de la ville. Le 23 mai, la position la plus importante de la Commune, le Butte Montmartre, tombe. Mais à chaque pas qu'il fait, l'ennemi doit en payer lourdement le prix.


46. C'est au cours de la "semaine sanglante" de mai que l'esprit d'héroïsme immense du prolétariat apparaît de la façon la plus éclatante, la plus émouvante. Sur une barricade de la rive gauche, par exemple, un communard seul avec 6 fusils réussit à tenir en respect pendant plusieurs heures un régiment entier de Versaillais.


47. Le 28 mai, l'armée criminelle de Versailles a envahi tout Paris. Sur la dernière barricade, un combattant réussit à abattre par trois fois le drapeau que l'ennemi tente de planter et combat jusqu'à son dernier souffle pour la défense de le Commune.


48. Le 29 mai, retranchés dans le cimetière du Père Lachaise, les derniers communards combattent sans faiblir pour préserver chaque pouce de terre de la Commune. Ils sont près de 200 à se battre à la baïonnette contre plus de 5.000 soldats ennemis; mais pas un seul ne dépose les armes, pas un seul ne plie les genoux pour se rendre.


49. Enfin, ces combattants, acculés au pied d'un mur du cimetière se sacrifient jusqu'au dernier. Leurs cris "Vive la Commune !" résonnent puissamment à travers les tombes. Plus tard, pour célébrer la mémoire de ces précurseurs, notre peuple révolutionnaire a appelé ce mur le "Mur des Fédérés". Il rappelle à jamais, pour les prolétaires du monde entier, les principes de la Commune, et les encourage à combattre jusqu'au bout pour la libération du genre humain.


50. Dans le feu de la lutte pour défendre la Commune, les hommes, les femmes, les enfants, tous se sont transformés en combattants décidés à résister jusqu'au bout. Il n'y a pas une rue, pas une maison, pas une fenêtre ou une porte qui ne serve de retranchement aux Communards qui résistent à l'ennemi. Ils préfèrent mourir le fusil à !a main que de vivre dans la honte après avoir rendu les armes.

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